Ces jours là, je les ai parcourus sur la pointe des pieds, pour me faire oublier de la vie. Je me tenais dans le creux de silence, le souffle transparent, tout entier désireux de ne pas être là. J'évitais de penser au passé. Les souvenirs heureux me faisaient peur. Ils avaient des semelles d'ombre, revenaient en traînant après eux cette horreur.(...). Je pensais à toi et à ton idéalisme. Tes guerres de papier, si fragiles à partir en fumée.