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4.39/5 (sur 36 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1981
Biographie :

Mariée et mère de famille, Marie Sorel est romancière.

Très vite elle est happée par le besoin de comprendre ceux qui l’entourent et surtout, persuadée que parfois il suffit d’une rencontre pour écrire son histoire autrement.

Ses expériences, ses croyances en l’humain, mais aussi son histoire la poussent un jour à franchir cette étape avec l'écriture de "La maison aux volets rouges" (2017). Le monde de la romance s'ouvre alors à elle.

Marie Sorel vit dans la région bordelaise.

Source : amazon
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Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Partir régulièrement aux quatre coins du monde, nourrie, logée, blanchie, que demander de plus ? Moi qui me trouve constamment dans la fuite. Une aubaine. Il me faut observer, écouter, analyser afin de repérer d’où viennent la ou les failles. Ensuite, je dois mettre en place des stratégies pour arranger tout ce bazar. Le plus excitant reste la première partie, le côté espionnage. Je me retrouve à me rêver en James Bond girl, la tenue de latex noir en moins. Quoi que. Si on y réfléchit bien… Enfin bref, avant de me faire connaître officiellement, je me présente comme une cliente lambda. Je joue un rôle. J’invente un personnage. Je change de nom. Je ne suis plus moi et m’octroie un peu de répit. Mes démons peuvent me quitter l’espace d’un instant. Ce n’est que dans un second temps que je me place au sommet de l’échelle pour ordonner, diriger et tout remettre en place
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Il me faut observer, écouter, analyser afin de repérer d’où viennent la ou les failles. Ensuite, je dois mettre en place des stratégies pour arranger tout ce bazar. Le plus excitant reste la première partie, le côté espionnage. Je me retrouve à me rêver en James Bond girl, la tenue de latex noir en moins. Quoi que. Si on y réfléchit bien… Enfin bref, avant de me faire connaître officiellement, je me présente comme une cliente lambda. Je joue un rôle. J’invente un personnage. Je change de nom. Je ne suis plus moi et m’octroie un peu de répit. Mes démons peuvent me quitter l’espace d’un instant. Ce n’est que dans un second temps que je me place au sommet de l’échelle pour ordonner, diriger et tout remettre en place. Une mauvaise organisation, un élément perturbateur et l’ensemble part très vite à vau-l’eau.
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Comme chaque soir me voilà épuisé. Malgré cet état, je n’ai pas envie de rentrer, j’ai besoin de me détendre un peu. Trop de tension, il faut que je les évacue. Je pars vers ce petit pub pas très loin, j’y ai mes habitudes et je suis sûr de trouver ce que je veux. Ce dont j’ai besoin.
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Son corps est effectivement appétissant. Je me mets alors à picorer chaque parcelle de peau, la goûtant, la dévorant. Ses mains agrippent mes épaules, caressent, griffent le haut de mon dos. Les bruits qui émanent d’elle sont un cadeau pour mon égo. Alors qu’elle est au bord du précipice, que son corps ondule, frémit, j’attrape un préservatif que j’utilise pour me couvrir. Puis, sans autres préambules, je la pénètre. Ses gémissements se font plus aigus, ses yeux se révulsent de plaisir, ses mouvements suivent les miens, répondant à mes assauts. Quand l’une de ses mains saisit mes cheveux, les tirant fermement, je sais qu’elle se trouve là où je le souhaite. C’est dans un râle de plaisir simultané que nous jouissons. 
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À travers ce baiser, nous exprimions ce que nos lèvres ne pouvaient laisser échapper. Mon cerveau était en train de se déconnecter, tout éclatait tel un feu d’artifice,laissant mon corps seul, aux prises avec cet homme. Marcus laissa glisser ses mains dans mon cou, puis tenant ma nuque avec la gauche il continua à faire descendre la droite plus bas, encore plus bas. Au passage, il effleura mon sein, un frisson me traversa et il continua doucement, délicatement, langoureusement. Arrivé au niveau de mes hanches, je sentis sa peau chaude, sa main passa sous mon tee-shirt.
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J’aime trop ma vie pour en vouloir, j’ai trop besoin de ma liberté. Si j’ai eu, à un moment donné, le faible désir d’en avoir, un médecin m’a très vite ramenée à la réalité. Il est quasi improbable que je puisse tomber enceinte. À vingt ans, difficile de digérer l’information, l’âge où on rêve du prince charmant accompagné d’une ribambelle de nains. À trente-cinq, je suis suffisamment aguerrie et je n’ai aucune envie de tout cela. Le prince est tombé depuis bien longtemps de son cheval, pas si blanc que ça. Crapaud un jour, crapaud toujours.
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Petite, on me racontait souvent des contes de prince charmant, de princesse, de leur bonheur et leurs sentiments qui vainquaient toujours à la fin. Ils s’étaient trouvés, un jour, par hasard, alors que rien ne les prédestinait à être ensemble. Et au-delà du fait que personne ne souhaitait leur union, qu’ils appartenaient à deux univers différents, malgré les tentatives de leurs familles pour les séparer, l’amour restait le plus fort. 

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…  
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Parfois la vie était ainsi faite. Très tôt elle vous obligeait à affronter le chaos. Magguy m’avait portée à bout de bras, elle m’avait bercée et me bercerait encore lorsque la noirceur se saisirait de moi. J’avais fait la promesse il y avait très longtemps de me battre et de ne pas me laisser engloutir. Aujourd’hui il était temps de tenir cette promesse, d’être cette femme forte que mon père voyait dans mes yeux, ces grands yeux verts identiques à ceux de ma mère.
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Il a fallu du temps et encore du temps pour que je comprenne que je ne me laisserai plus prendre dans les filets de l’amour. Ce sentiment bien trop douloureux ? Ce mythe que l’on raconte aux enfants pour leur donner un peu d’espoir en leur futur ? Foutaises ! Une seule chose devenait réelle. Jamais plus je ne ressentirais cette douleur violente, terrassante, meurtrière. Jamais plus je n’aimerais.
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L’amour, je lui en ai donné, tellement qu’il ne m’en restait plus. J’avais épuisé ce que je possédais, jusqu’à la dernière lueur d’espoir. Tout, tout s’évaporait avec lui. Ses magnifiques yeux resteraient à jamais gravés dans mon esprit et dans mon cœur. Son odeur, la douceur de sa peau à jamais dispersées telles les miettes de mon âme, enfin ce qu’il en restait, c’est-à-dire bien peu de choses.
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