Marie-Thé Legendre

Ce livre même si ça reste un livre généraliste sur l'apiculture. En effet, il aborde toute les facettes du domaine, un chapitre est notamment consacré aux plantes mellifères se qui n'est pas souvent le cas dans d'autre livres. Bien sûr, ce livre n'est pas fait pour rentrée dans les détails technique de l'apiculture mais il reste simple, compréhensible et explique tout de même les bases indispensable comme le bon allumage d'un enfumoir, l'ouverture d'une ruche, etc...

Étude intéressante qui essaye de démontrer comment l'abandon du breton dans les familles n'est pas la seule responsabilité des femmes, comme certaines théories le laissaient entendre, mais en partie celle des frères. Ceux-ci, plus affectés que leurs soeurs par la politique de génocide linguistique et d'humiliation dans les écoles, auraient décidé de la préservation du breton dans leur famille par réflexe contestataire ou au contraire, auraient choisi de l'abandonner par "dégoût" de ce qu'ils avaient vécu. J'ai cependant trouvé que les témoignages étaient trop peu nombreux et les entretiens trop courts. De plus, ayant assisté à une conférence de l'auteure, je trouvais qu'elle abordait d'autres thèmes très intéressants qu'elle développe assez peu dans cet ouvrage.

Un ouvrage issu du travail de l'auteure pour alimenter une exposition. La thématique étant la transmission de la langue bretonne au sein de la famille et particulièrement entre les femmes. L'hypothèse était que les femmes avaient eu un rôle important dans la perte de l'usage de la langue au sein des familles.

L'auteure tente de proposer une démarche scientifique pour expliquer le rôle de la femme dans la famille bretonne et elle démontre avec argumentation qu'elle n'a pas cette responsabilité d'avoir favoriser la perte de la langue par son rôle au sein de la famille.

La démonstration se fait à partir d'un échantillon de 5 familles seulement, elle justifie cependant ce petit nombre de cas.



L'étude est intéressante avec un éclaircissement précis des motivations de chaque personne des fratries sur le "pourquoi" ces personnes ont maintenu l'usage du breton durant toute leur existence malgré les fortes contraintes, punitions et autres stigmatisations de la société/école publique.

Eclairant!