L'hiver se traînait, apporta,t encore de grands froids au début du mois d'avril. Jamais on avait attendu le printemps avec autant d'impatience. Les provisions de grains diminuaient, on avait tellement donné pour les régions sinistrées; les villageois commençaient à compléter leur pain avec de la farine d'avoine et mesuraient soigneusement la part de chaque jour, car le moulin restait souvent muet. Le fourrage aussi se raréfiait, une grande partie avait été réquisitionnée pour les chevaux de l'armée, il était temps que les bêtes aillent aux champs. Comme toutes les femmes du village, Claudine cueillait chaque jour un panier de pissenlit qui, bouillis avec quelques poignées de graines, fournissaient une soupe verte, un peu amère. Tous espéraient une situation meilleure au printemps, dès que la nature permettrait des semailles prometteuses.
personnellement, j'ai adoré, peut-être parce que j'ai habité quelques années à Saint Hippolyte (ville dont Marie-Thérèse Boiteux parle dans le livre) et que j'imagine bien ce que devait représenter Valoreille au temps où l'action du livre se situe ....
Le givre tenace enrobait la nature de cristaux blancs très durs qui ne fondaient pas au soleil timoré de midi. Dans les endroits situés au nord la croute s'épaississait chaque matin et cuirassait d'argent les grands sapins et les buissons épineux de Montaigu. Un léger brouillard voilait le ciel.
Anne et Pierrette rinçaient les seilles de la traite à la fontaine devant la maison. Le froid déjà vif lançait ses premiers assauts.
personnellement, j'ai adoré, peut-être parce que j'ai habité quelques années à Saint Hippolyte (ville dont Marie-Thérèse Boiteux parle dans le livre) et que j'imagine bien ce que devait représenter Valoreille au temps où l'action du livre se situe ....
personnellement, j'ai adoré, peut-être parce que j'ai habité quelques années à Saint Hippolyte (ville dont Marie-Thérèse Boiteux parle dans le livre) et que j'imagine bien ce que devait représenter Valoreille au temps où l'action du livre se situe ....