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EAN : 9782878232172
398 pages
Editions Cêtre (01/11/2009)
3.57/5   7 notes
Résumé :
Valoreille 1652 : c'est le temps des moissons et Claudine agonise sur sa paillasse. Elle tente de repousser le cauchemar qui la hante depuis quatorze ans. Mais malgré ses efforts, elle se retrouve avec terreur en 1638, au moment où les Suédois, alliés de la France, envahissent la région.

Le XVIIe siècle fut une période de désespérantes épreuves pour la Franche-Comté convoitée par la France. Les Comtois arrachés à leur quotidien résisteront, se battron... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Les renards cuisent au four est un excellent roman choral et une très bonne surprise pour moi. Roman historique avant tout, il retrace la vie d'un village, plus particulièrement une famille, dans le XVIIe siècle franc-comtois, un siècle fort agité. Louis XIII et Richelieu tentent d'envahir le pays, la peste et la famine passent par là, puis Louis XIV remet ça (deux fois!).... C'est fort étrange de penser à quel point devenir français était déchoir pour les habitants du cru de l'époque. D'ailleurs, quand les Français réussissent finalement à s'implanter pour de bon, les personnages principaux passent leur temps à prétendre ne parler que patois, pour ne pas avoir à leur parler.
le soin apporté aux moeurs de l'époque, à la construction des personnages, est remarquable. J'ai beaucoup aimé l'ambiance qui se dégage de ce roman, alors que j'avais commencé avec un certain à priori : je trouve souvent les romans historiques locaux publiés par des petits et moyens éditeurs..., et bien, disons-le, je les trouve souvent mal écrit.
Ici, je me suis régalée et je vais certainement tâcher de mettre la main sur d'autres livres de cette dame!
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Roman d'une saga familiale et régionale s'emballant puis s'enlisant dans des descriptions suggérant des actions qui se concrétisent avec lenteur voire difficultés.
Fond historique intéressant mais malheureusement trop imprégné de cette saga familiale venant un peu trop étouffer l'action du livre.
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Un livre "terroir" qui ne me passionnai pas au début. L'écriture est un peu aride, mais qui permet de connaître, de manière simple et quotidienne les remous qui ont agité ces plateaux peu connus
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
L'hiver se traînait, apporta,t encore de grands froids au début du mois d'avril. Jamais on avait attendu le printemps avec autant d'impatience. Les provisions de grains diminuaient, on avait tellement donné pour les régions sinistrées; les villageois commençaient à compléter leur pain avec de la farine d'avoine et mesuraient soigneusement la part de chaque jour, car le moulin restait souvent muet. Le fourrage aussi se raréfiait, une grande partie avait été réquisitionnée pour les chevaux de l'armée, il était temps que les bêtes aillent aux champs. Comme toutes les femmes du village, Claudine cueillait chaque jour un panier de pissenlit qui, bouillis avec quelques poignées de graines, fournissaient une soupe verte, un peu amère. Tous espéraient une situation meilleure au printemps, dès que la nature permettrait des semailles prometteuses.
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personnellement, j'ai adoré, peut-être parce que j'ai habité quelques années à Saint Hippolyte (ville dont Marie-Thérèse Boiteux parle dans le livre) et que j'imagine bien ce que devait représenter Valoreille au temps où l'action du livre se situe ....
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Le givre tenace enrobait la nature de cristaux blancs très durs qui ne fondaient pas au soleil timoré de midi. Dans les endroits situés au nord la croute s'épaississait chaque matin et cuirassait d'argent les grands sapins et les buissons épineux de Montaigu. Un léger brouillard voilait le ciel.
Anne et Pierrette rinçaient les seilles de la traite à la fontaine devant la maison. Le froid déjà vif lançait ses premiers assauts.
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personnellement, j'ai adoré, peut-être parce que j'ai habité quelques années à Saint Hippolyte (ville dont Marie-Thérèse Boiteux parle dans le livre) et que j'imagine bien ce que devait représenter Valoreille au temps où l'action du livre se situe ....
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personnellement, j'ai adoré, peut-être parce que j'ai habité quelques années à Saint Hippolyte (ville dont Marie-Thérèse Boiteux parle dans le livre) et que j'imagine bien ce que devait représenter Valoreille au temps où l'action du livre se situe ....
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