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Critiques de Marie Visconti (12)
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Le cheval d'octobre





Pline dit l’ancien, ça vous dit quelque chose ? Celui qui est mort dans l'éruption du Vésuve ? Oui celui-là. Eh bien ce préfet de Rome ayant vécu sous Néron puis Vespasien, est à l’origine de l’enquête d’Helkias, le héros de Marie Visconti.



Dans la Gaule “chevelue” un petit esclave a trouvé, en cherchant une truie égarée, le corps d’un homme dont la tête a été remplacée par celle d’un cheval. Or Pline désirait offrir à Domitien, un cheval, Xanthos, d’un très bon élevage de cette région, et ledit cheval à disparu. Contre toute attente, Helkias accepte de partir pour ce long voyage dans une contrée peu connue et peuplée de barbares. Il emmène dans ce périple ses deux affranchis, le grec Stéphane et le juif Simon, ainsi qu’une jeune esclave louée à sa maîtresse.



La région (aujourd'hui Nantes et Rezé, cette dernière cité plus importante que l’autre) se révèle moins sauvage que prévue. Pourtant sous la surface romanisée demeurent des bribes des religions celtes.



J’ai aimé le début de ce policier mais la multiplicité des personnages et une difficulté pour moi à retenir les noms et parfois les relations à émoussé mon intérêt. J’ai donc lu sans toujours comprendre tous les tenants et aboutissants. Dommage.



Ce titre est le second de la série consacrée à l’avocat Helkias. Il faut donc prendre en cours certains évènements de sa vie.





Challenge ABC
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Le troubadour du Châtelet

Au départ l'intrigue semblait un peu légère; après tout, il ne s'agit que de découvrir l'identité du libelliste qui insulte la Reine Blanche.

Mais rapidement, cela devient bien plus complexe! Le cadre et l'époque de l'intrigue sont très bien retranscrits, jusque dans la syntaxe et le vocabulaire utilisés.

Le plan de Paris avec l'indication des principaux lieux de l'histoire est une idée judicieuse, ce qui permet de suivre pas à pas les évolutions des personnages, dans le cadre de l'époque. De même, l'annexe est précieuse pour la mise au point historique.

Lorsque je lis des policiers, j'aime que les intrigues s'entrecroisent, ce qui est parfaitement le cas ici: l'histoire des petites gens se mêle aux intrigues de Cour et aux motivations politiques.

Le seul bémol que j'émettrais c'est que, parfois, les tenants et aboutissants de la rivalité entre l'Anglais et Saint-Leu sont un peu flous.

Autrement, l'auteur manie avec brio les rebondissements et la surinformation afin de surprendre le lecteur avec le dénouement -quoique suffisamment d'indices soient distillés pour que l'on ait de gros doutes sur l'identité du coupable.

En conclusion, un roman que je recommande chaudement!
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L'Epée de cendres

Même si ce petit polar historique n'égale pas Pompéi de Thomas Harris, ni Les Derniers de Pompéi d'Edward Bulwer Lytton, je reconnais qu'il se laisse lire et qu'il est agréable de suivre les pérégrinations d'Helkias afin d'essayer de eprcer le mystère autour d'une mort quelque peu étrange.



Des recherches approfondies autour de Pompéi, et, notamment sur la vie quotidienne des habitants de la cité, les jours précédents l'éruption du Vésuve ont été effectuées. Ce qui rend attrayant, vivant le fil conducteur de l'intrigue. Faut dire que l'éruption du Vésuve ainsi que la destruction de la cité de Pompéi continue de marquer les esprits tout en étant connue, et, archi connue, et, cela même si Pompéi continue de dévoiler ses secrets. Il est donc difficile de raconter / d'imaginer n'importe quoi quant aux déroulements des faits historiques.



Enfin bref, ce petit polar dit de plage permet de s'évader pendant quelques heures, et, notamment pendant la retransmission des match de la coupe du monde 2018, si l'on apprécie guère le foot.

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Le troubadour du Châtelet

Alchimie, bateleur, querelles religieuses, croisade contre les Albigeois, concurrence acharnée entre les moines soldats Hospitaliers et Ordre des Templiers, tout se bouscule et se mêle dans cette enquête mais dans un ordre logique et historiquement véridique. Difficile enquête de ce Sherlock Holmes de l’époque, à la fois lettré et bateleur mais jamais une déception ou des longueurs.



Un excellent polar historique à vraiment découvrir
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Le troubadour du Châtelet

"Le troubadour du châtelet" de Marie Visconti est un ouvrage que j'ai pu avoir grâce à l'opération Masse critique organisée par Babélio. Il s'agit en fait de partenariat et ce que j'adore dans ces échanges, c'est que l'on peut découvrir de nouveaux auteurs, des genres novateurs et le plus souvent de belles perles littéraires.

Peut-être ai-je eu de la chance car je n'ai pour l'instant jamais été déçue. Je suis certainement "bon public", mais quand même.

Dans le cas de ce policier historique signé Marie Visconti, je puis déjà vous dire que c'est un petit coup de coeur de ce début d'année. L'auteur est connu comme étant une spécialiste des mythes dans les littératures antique et médiévale et cette réputation n'est pas usurpée. Ce professeur agrégé de lettres à certainement un bel avenir comme écrivain. Mais plutôt que de discourir longuement, présentons plutôt le titre qui nous intéresse aujourd'hui.





Ce que l'on lire en quatrième de couverture et qui peut déjà vous donner envie de lire cet ouvrage :



C’est un crime bien médiéval qui embarrasse les dirigeants du royaume de France, en cet automne 1226 : un libelle, recopié par une main anonyme et déposé jusqu’au palais royal traîne dans la boue la bien-aimée reine Blanche de Castille.

Pour désamorcer la crise politique, il faut confier l’enquête à un personnage non officiel, un solitaire dévoué à la reine. Josserand, dit le « Grammairien » sera l’homme de la situation. Sauf que Josserand, au lieu de trouver des libelles, commence à découvrir des cadavres. Et dans ce Paris des bords de Seine, les suspects ne manquent pas : une ténébreuse femme-enfant, des marchands trop prospères, des chevaliers au sang bouillant ou ce mystérieux troubadour du Châtelet, qui répond à tout par une chanson.

Or, le temps presse : les menaces contre le royaume s’accumulent… et des nouvelles alarmantes arrivent sur la santé du roi. Une enquête policière touffue, rythmée et tendue qui maintient le suspens jusqu’aux dernières pages. Marie Visconti situe ce nouveau roman policier à l’époque de Louis VIII, fils de Philippe Auguste, époux de Blanche de Castille et père du futur saint Louis. Loin des images d’Épinal, voici un Paris médiéval plein de vie, de secrets et de fantasmagorie.





Ce que j'ai pu en penser après la lecture complète :



"Le troubadour du Châtelet" est en fait un policier médiéval et comme j'apprécie les romans historiques et les polars, ce titre combinant les deux genres, il partait avec une longueur d'avance côté plaisir à venir.



Au cours de ma découverte, les éléments positifs se sont accumulés :



- J'ai apprécié le choix de la période historique (cela se passe en 1226).

On en sait à la fois beaucoup et peu sur cette époque et les intrigues policières ne sont pas légions dans un tel cadre. Le moyen-Age est en tout cas la période historique où mes connaissances sont les plus réduites.



- J'ai apprécié le respect de la vérité historique autant que faire ce peut car oui, je connais assez peu la période, mais quand même, je suis une historienne de formation et j'ai quelques bases disons assez solide.

Le respect du contexte historique n'est pas toujours de mise dans les intrigues policière, mais là, non seulement Marie Visconti a tenu à écrire une belle fiction, crédible tant dans le domaine de l'enquête à mener que dans l'environnement dans lequel évoluent les protagonistes.



- J'ai apprécié les nombreux rebondissements, toujours crédibles. Pas de longueurs, le juste milieu entre les temps forts (action) et les temps d'enquête propre, de réflexion. Le premier meurtre n'arrive pas avant la page 92, mais peu importe, il y a d'autres éléments à chercher. Le fait que les cadavres ne s'accumulent pas dés les premières pages ne me gênent absolument pas. C'est même plutôt un point fort de ce récit. Les victimes prouvent que la recherche effectuée par la Grammarien était justifiée et surtout que l'arbre cachait la forêt. L'intrigue s'en retrouve renforcée.

"L'armateur gisait sur le ventre. Le Grammarien se pencha : la base du crâne portait une large plaie. Sur le sol, s'étalaient des registres épars et le reliquaire de bronze, ensanglanté.

- Messire Panfile a été occis, déclara-t-il. C'est un meurtre ! Courez prévenir Hucheloup, au Châtelet."

Point de détails trop morbides, juste ce qu'il faut pour que le lecteur visualise la scène et prenne conscience que là, on bascule dans une affaire plus complexe, plus importante, plus dangereuse !



- J'ai apprécié que le choix du titre soit clairement explicité dans le livre lui-même.

Combien de fois je me suis demandé pourquoi un titre pareil pour tel ou tel ouvrage ? Aucun lien possible entre les deux si ce n'est le côté "vendeur". Car oui, la littérature est aussi soumise aux lois de la rentabilité et du marché.

Ici, tout est clairement énoncé page 40 :

"- Le Châtelet est prison horrible, Marceau.

- Girard, il y est souvent. Mon père l'appelle "le troubadour du Châtelet"."

Un bon titre, c'est aussi important. Cela ancre le récit lui-même. Enfin, ce n'est que mon avis...



- J'ai apprécié la diversité des personnages, issus de divers milieux, mais qui se complètent à merveille.

On a toutes les tranches d'âge, les milieux d'origine, les vécus, les expériences, les professions et aussi les ambitions ! C'est un élément des plus importants dans ce type de récit car il peut être un excellent mobile…

J'ai eu un petit faible pour le jeune Marceau. C'est peut-être un cancre, mais il a oublié d'être dénué de toute intelligence et bon nombres d'indices précieux seront livrés volontairement ou non par le jeune garçon.

Le grammarien est mystérieux et c'est lui pourtant qui mène l'enquête. Sa personnalité se dévoilera un peu au fil des pages, mais que saurons nous vraiment de lui au final ? Assez peu de choses et cela lui confère une aura que j'ai beaucoup aimé.

La Cathie m'a horripilée. J'avais envie de la remettre à sa place et comme Messire Panfile de lui donner une bonne gifle. C'est pas très gentil, mais c'est ainsi. Marie Visconti a su la rendre agaçante au possible et c'est une qualité d'auteur que de donner un rayonnement positif ou non à ses personnages.



- J'ai apprécié la fluidité de l'écriture, la richesse de l'ensemble.

Certes, on n'est pas dans "Au nom de la Rose" d'Umberto Ecco, mais quand même, "Le troubadour" du Châtelet" n'a pas à rougir.



Je n'ai rien de particulier à reprocher à ce livre. il n'est pas parfait, mais aucun des minis défauts que je pourrais citer ne vaut vraiment la peine de noircir plus une page d'écran d'ordinateur. Ce ne sont que des détails que l'on passera donc sous silence pour ne pas leur donner plus d'importance qu'ils n'en ont en réalité.



Un ouvrage complet qui respecte les codes du genre, mais qui sait aussi se démarquer un peu afin qu'on ne l'oublie pas à peine refermé.

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Le troubadour du Châtelet

Royaume de France, automne 1226.

Des libelles circulent traînant la Reine de France, Blanche de Castille dans la boue.... Josserand, dit le "Grammairien" est chargé d'enquêter.....

Au fil des pages l'histoire se complexifie, l'intrigue se corse... Le suspense se maintient jusqu'à la dernière page....

N'hésitez pas ! Plongez dans ce Paris Médiéval à la rencontre de Louis VIII, fils de Philippe Auguste, époux de Blanche de Castille et père du futur saint Louis.
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Le troubadour du Châtelet

Paris, automne 1226, le roi Louis VIII, fils de Philippe Auguste est en conquête, le royaume est aux mains de la reine Blanche de Castille, cette reine espagnole arabophone, langue qui suscite suspicion et méfiance et vulgairement nommée la langue du démon. Un libelle trainant dans la boue la reine circule et risque de déstabiliser le pouvoir en place. Les conseillers du roi, afin d’éviter une crise politique, confie la lourde tâche de découvrir l’auteur de ces libelles à Josseran un homme solitaire surnommé le Grammairien. Josseran, homme érudit, grand connaisseur des grimoires et des langues orientales, un peu magicien, va être placé chez un prestigieux marchand en tant que précepteur. Il va ainsi, sous cette couverture, être au cœur de la vie du port et de ses des marchands, pour mener son enquête.



Assisté d’une mystérieuse femme-enfant lisant dans les pierres, de deux acolytes spécialistes en infiltration et d’amis fidèles il va très vite se retrouver confronté à des meurtres, des machinations, des mensonges et de basses manœuvres. L’enquête est figée dans le réelle par la finesse des descriptions de l’époque, de l’organisation politique, des puissances (notamment le clergé) en place et à la fois très mystérieuse. L’auteur évoque, grâce à ce texte, l’horreur de la chasse à l’hérésie au moyen-âge. Certain aspect son très intéressant comme la puissance que pouvait avoir sur le peuple certaines croyances, la peur de la magie (entretenu en laissant certain dans l’ignorance), du mal… La peur de « l’étranger » est également très présente et notamment des arabophones. Ce roman nous plonge dans le Paris du moyen-âge et est très précis. Le vocabulaire utilisé est très riche, parfois soutenu ce qui est très agréable.
Lien : http://mespetitesidees.wordp..
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Le troubadour du Châtelet

•Mlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Troubadour du Châtelet ?

"C'est sur Babelio que j'ai fait la rencontre du Troubadour du Châtelet. Une intrigue policière et une époque révolue depuis des siècles, c'est tout ce qu'il faut pour m'appâter."



•Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

"Un libelle se répand dans les rues de Paris traînant la Reine Blanche de Castille dans la boue en l'absence de son mari. Josseran, un érudit aux connaissances très variées sera chargé de trouver le responsable et se retrouve rapidement sur la trace d'un meurtrier."



•Mais que s'est-il exactement passé entre vous?

"L'impression que ce livre me laisse est assez neutre au final. Aucun problème majeur dans l'histoire, ni dans l'écriture, je ne rechignais pas à retrouver cette lecture mais je ne me jetais pas non plus dessus pour le dévorer. Absolument pas mauvais donc mais pas passionnant non plus. Les personnages sont très nombreux et j'ai parfois eu du mal à m'y retrouver, d'autant plus que Josseran semble enquêter de tout côté, sans réelle logique."



•Et comment cela s'est-il fini?

"L'une des scènes finales est digne d'une scène de vaudeville avec de nouveaux arrivants à chaque minute et confirme mon impression de confusion. La fin toutefois apporte les réponses que l'on attend et de manière interessante à défaut d'être surprenante."
Lien : http://booksaremywonderland...
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Le troubadour du Châtelet

Un bon polar médéval avec le contexte historique bien documenté.

Les personnages sont vivants, j'ai apprécié celui de Josserand, fin déducteur, et celui de Clarisse, qui arrive à se voiler derrière un passé difficile.

Les descritptions de Paris et de ses alentours au 13ième siècle sont riches et l'on peut suivre le chemin pris par nos héros.

Le style et le langage sont limpides,nous permettant d'être pris dans l'enchaînement de l'intrigue sans temps mort.Le tout avec rythme, les actions se succédant et la fin étant un beau retournement de situation.

Ce qui m'a permit de penser que ce roman pourrait être adpaté au cinéma voire au théâtre, car certaines actions sont riches en personnages et en vivacité.
Lien : http://carnetslecturesophie7..
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Le troubadour du Châtelet

J’apprécie les romans historiques et les romans policiers et j’adore lorsque les deux sont mélangés ! j’ai donc sauté sur l’occasion lorsque BOB a proposé ce partenariat avec les éditions Calleva.



L’histoire est originale, et assez prenante. j’ai apprécié le cadre et l’époque. L’auteur mène bien sa barque, parce qu’on découvre les petits secrets de chacun et les secrets de chacun et les secrets royaux tout au long de l’histoire. cependant, j’ai trouvé l’histoire un peu trop compliquée par moment, surtout par rapport aux questions de rivalité entre Saint Leu et l’Anglais et par rapport au livre grégeois. Il y a parfois tellement d’informations qu’on s’y perd un peu, surtout qu’il y a pleins de rebondissements et d’actions.
Lien : http://sunset-avenue.herobo...
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Le lys et la licorne

Personnellement, je l'ai trouvé long. Je n'ai pas trouvé la clef de cette histoire et d'ailleurs ni sa serrure. Roman très plat, sans rebondissement du début à la fin.
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Les pèlerins de fer

Après Le Lys et la Licorne en 2006, Marie Visconti, agrégée de lettres spécialisée dans la littérature antique et médiévale, ressuscite l'épopée flamboyante de la Troisième croisade dans ce roman historique mené à un rythme haletant. Il y a tout dans ce roman : de l'histoire (il est très bien documenté), de l'amour, du suspense ,de l'aventure et de la violence.
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