Et c’est là que je me vis dans l’image que me renvoyait le miroir depuis tout à l’heure. Mes traits étaient déformés par la colère. Je ne me ressemblais plus. Je n’avais plus rien d’humain. Et je me détestai. Je détestais ce que j’étais, tout ce que je n’arrivais pas à contrôler en moi, toute cette hargne constante, toute ma vie, et le fait que je n’avais absolument aucune influence dessus. Je donnai un coup de poing à mon reflet. Puis un autre. Et un autre. Je ne m’arrêtai que lorsque je vis le sang sur mes mains. Et cette vision était magnifique.