Mon regard s’est arrêté sur une forme rectangulaire. L’album. Théo l’avait apporté ici. Sûrement pour que sa soeur n’y fourre plus son nez.
Je n’ai pas résisté et m’en suis approché. Du bout des doigts, j’ai effleuré la couverture rigide. Un frisson m’a parcouru. J’ai retiré ma main en hésitant, pour finalement décider à l’ouvrir. Les photos étaient exactement comme dans mon souvenir. En noir et blanc. Pas toujours très claires. Avec des sujets assis soit sur des chaises, soit sur des sofas...
Je ne saurais dire pourquoi, mais l’ensemble était morbide à souhait. Pourtant, il n’y avait rien de choquant dans ces photos, si ce n’était du regard fixe des sujets, de leur expression figée et de...