Dans le monde physique, deux corps, deux humains apprenaient à faire connaissance maladroitement… Même si tout portait à croire que nous savions déjà tout l’un de l’autre.
Je ne saurais expliquer rationnellement quelle énergie nous animait, quel sentiment hors-norme, surréel, nous habitait. Je n’avais jamais, au grand jamais, rien éprouvé de tel. Si fort, si naturel, si vrai, si beau, si puissant, si ardent. C’est comme si nous étions conçus l’un pour l’autre. Que nous devions nous rencontrer ! Que nos vies étaient intimement liées ! Que tel était notre destin !
Mon cœur était gonflé d’amour et de bonheur par rapport à cette rencontre, à cette soirée, à cette union, mais j’étais loin de me douter du moment magnifique qui s’ensuivrait. J’étais loin de pouvoir imaginer la douceur et la puissance de cette nuit magique. Jamais, même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais cru un tel moment possible. Jamais je n’aurais pu soupçonner l’existence d’un tel sentiment.
J’avais l’étrange impression que nous n’avions pas besoin de parler pour nous comprendre. J’avais l’incroyable sentiment que c’était la rencontre d’une vie. LA rencontre ! L’une des raisons pour lesquelles je m’étais incarnée sur cette terre. Je devais impérativement le trouver. Le reconnaître. M’unir à lui. Nous étions prédestinés à vivre un amour des plus grandioses !
Je pourrais me perdre pour l’éternité dans ses yeux qui dévoilent l’infinie bonté de son être. Je ne me lasserais jamais de le contempler. Au grand jamais !
C’était un de ces moments plus que parfaits qu’on ne voudrait jamais voir s’achever. Le temps suspendu, en arrêt, dans les airs.
« Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. »
— Nelson Mandela