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Citation de Babelcoyo


Faut se l’avouer, comme moutons en plaine on se laisse vivre, même l’habitude du tourment nous la chante peinarde l’existence, jusqu’au jour où une parole nous uppercute la pastèque et les flancs. A des phrases entendues un jour des vies entières on s’accroche parfois. Les mots j’affirme ça aide mieux que le copain de Belleville, la tante des Batignoles, ça éclaire les mots tout du long de la vie. Mais ceux qui nous la pourrissent on peut les compter aussi. Etonnant comme les paroles douces ne restent pas en nous, même l’effet du baume de l’époque a disparu dans leur souvenir. Les mots assassins ont par contre eux des ondulations si vives et si longues qu’ils peuvent encore tuer des années après, ruiner des existences. Leur effet parfois jamais ne s’efface. Pour un mot, un jour, on déteste une trombine pas revue depuis moult décennies, possible cannée déjà. Mais ça fait du bien drôlement de haïr, ça occupe. Ça revient, être amoureux, à ça aussi, ça l’occupe parfaitement la théière. Sauf que c’est le contraire.
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