Marine Paucsik

Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu'il réside dans la façon de la gravir.

Nous pouvons imaginer que le bien-être dépend de nos possessions, de notre statut, des voyages que nous allons faire...

Repensez à un objet que vous aviez vraiment envie d'acheter, dont vous pensiez qu'il vous permettez de vous sentir beaucoup mieux.
Es-que cette acquisition vous procure encore aujourd'hui autant de bonheur ou de plaisir ?
Il est probable que ce n'est pas le cas... Pourquoi ?

A cause d'une deuxième tendance inhérente à l'être humain : nous nous habituons rapidement à ce qui est agréable et cherchons alors quelque chose de nouveau qui serait encore meilleur.

Elle a montré qu'après un pic de bien-être, de quelque semaines, des personnes ayant gagné à la loterie n'étaient pas plus heureuses que des personnes n'ayant pas gagné.
Les études dans le champ de la psychologie positive cherchent à comprendre comment favoriser un bien-être plus stable.

Le bien-être dépend-t-il de l'intensité du plaisir éprouvé ?
De la qualité des relations ?
De l'implication dans des actions qui donnent du sens à la vie ?

Notre attention a tendance à être davantage alertée par les difficultés que nous rencontrons, et c'est cela qui sera mémorisé en priorité.

A certains moments de notre existence, nous pouvons avoir l'impression de passer à coté de notre vie et nous interroger sur le sens de ce que nous faisons, notre place, nos choix... Ces situations nous poussent à chercher des réponses à nos questionnements existentiels.

- Qu'est-ce qui donne du sens à notre vie ?

- Qu'est-ce qui nous rend vraiment heureux ?

Si l'on constate une fuite dans un bateau, notre réaction première sera évidemment de boucher la fuite pour éviter qu'il ne coule.

Mais une fois la fuite réparée, qu'obtient-on ?

Un bateau qui ne coule pas. Si l'on veut faire avancer le bateau, il faut hisser les voiles... La psychologie positive se concentre sur les voiles.

La psychologie positive, s'intéressent au développement du potentiel de chacun plutôt qu'a la réduction des symptômes, propose un nouveau paradigme, complémentaire au modèle médical utilisé jusqu'alors la présence de maladies ou de handicaps n'est pas nécessairement opposée à la présence d'indicateur de bien-être.

Nous vivons plus longtemps, avons majoritairement accès à l'éducation, de plus en plus de pays bénéficient d'un régime démocratique, mais les questions existentielles se font plus pressentes : après quoi courons- nous du matin au soir alors que nous avons de quoi subsister à nos besoin ?

La psychologie a été bien plus efficace sur les aspects négatifs que positifs de l'être humain. Elle nous a révélé ses vulnérabilités, ses faiblesses, ses pathologies, mais peu de son potentiel, de ses ressources. Elle s'est donc restreinte à seulement la moitié de sa juridiction.

La pleine conscience est ainsi associé à un moindre degré de pessimisme. Les recherches ont montre que la pratique de la pleine conscience mobilise et développe nos compétences attentionnelles, mais également d'autres compétences cognitives, comme la flexibilité attentionnelle.