« Lorsque j’étais avec Dorothea, j’étais en adoration devant elle et devant son corps. Je ne pensais jamais au mien, jamais à moi, sinon par intermittence, avec un sentiment d’indignité et presque d’abjection. En revanche, je m’approchais de Jane, dans la tiédeur de notre lit, en ne songeant qu’à moi. Je ne désirais pas son corps, maigre, rose et nerveux, à la peau sèche et chaude, qui n’était pour moi qu’une vibration du mien, un désir abstrait, devenu frisson et chair pendant ces quelques instants nécessaires. »