"Avant d'aller au Congo, je n'étais qu'un pauvre animal"...
Cela Roger était tout à fait à même de le comprendre. Lui aussi, le Congo l'avait humanisé, si être humain voulait dire connaitre les extrêmes auxquels peuvent atteindre la cupidité, l'avarice, les préjugés, la cruauté. C'était cela , la corruption morale, oui : quelque chose qui n'existait pas chez les animaux, une exclusivité des humains. Le Congo lui avait révélé que ces choses-là faisaient partie de la vie. Il lui avait ouvert les yeux, L'avait " dépucelé ", lui aussi ...