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Citation de MPM


Elle était en train de se déshabiller.
Vincenzo la contempla un instant sans piper, puis il lui sauta dessus avec la fureur d’un assoiffé du désert, lui qui n’était plus autorisé à la toucher depuis des lustres. Mais elle ne le repoussa pas : une étrange idée avait soudain germé dans son cerveau.
Vincenzo posséda sa femme avec violence, s’enfonçant dans ce qui n’était plus pour lui qu’un mirage et son cœur malade faillit sortir de sa poitrine. Albina le sentit battre comme un tambour contre ses seins, battre de plus en plus fort, puis sursauter et s’écraser.
Elle s’attarda un moment sous lui. Le poids de son corps était agréable. Elle s’en extirpa non sans peine puis le retourna. Vincenzo affichait une expression de bonheur, ce plaisir même qui l’avait, un instant, envahie elle aussi en traitre. Elle lui dispensa une caresse rapide car, à force de lui faire la guerre tout au long de ces années, elle s’était attachée à lui, bien que ce fût jamais au point de le contenter. Enfin, elle lui ferma les yeux afin de chasser les pensées qui lui, venaient à l’esprit.
C’est ainsi que les prières de Candida furent exaucées. On célébra les fiançailles dès que le deuil prit fin
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