AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Marion Arbona (56)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La maison sous la maison

Un grand merci à Babelio et aux éditions Sarbacane...



Dans le journal local de Barenbourg paraît une annonce bien mystérieuse. Une vielle dame donne sa maisons à la famille qui saura l'aimer et l'écouter. Juste en dessous, un numéro de téléphone. Si Vera Janvier n'a pas vu cette annonce, c'est son patron, monsieur Mirabelle, propriétaire du salon de thé, La Dînette, qui lui l'a montrée, certain que cela pourrait l'intéresser. En effet, la jeune femme galère un peu, élevant seule ses trois enfants, Pierrot, Albertine et Barnabé, dans un appartement au cœur du plus piteux quartier de Barenbourg. Mais, comme elle n'a rien à perdre, elle décide d'appeler et le rendez-vous est pris avec Fiammetta Gordes. La maisons ressemble à s'y méprendre à celle que l'on retrouve dans les livres et toute la famille tombe sous son charme, surtout Albertine qui pressent qu'elle détient un secret. Fiammetta, elle, sait que c'est LA famille pour la maisons. De retour chez elle, la jeune fille court annoncer la bonne nouvelle à Paulette, son pilea, heureuse d'avoir rencontré quelqu'un comme elle qui entend la Nature, et lui parle aussi. Maintenant, elle n'a qu'une hâte : découvrir ce que cache cette maisons...



En emménageant dans cette maisons (avec un S, il ne s'agit pas d'une erreur d'orthographe, Fiammetta ne perd pas la tête !), la famille Janvier est plus que ravie et Albertine, elle, ne se doute pas un seul instant de tous les secrets qu'elle recèle. Mais elle va bien vite découvrir ce qui se trame en dessous. La jeune adolescente discrète, effacée, diabétique et moquée (notamment par ce qui ressemble à des absences lorsqu'elle parle aux plantes et aux arbres) va, en effet, faire la rencontre de Merle et de sa famille, des habitants et des amimaux qui peuplent le sous-monde. Une aventure aussi extraordinaire qu'incroyable l'attend... Avec beaucoup d'imagination et de fantaisie, Émilie Chazerand nous fait découvrir un monde presque idyllique, avec toutefois des côtés plus sombres, essentiellement tourné vers la Nature, le respect des amimaux (et non animaux), l'écologie. Elle évoque, également, la maladie, les familles monoparentales, le harcèlement scolaire, l'entraide, l'industrialisation... Fort bien rythmé, drôle, intelligent et subtil, ce roman, à la magnifique couverture et agrémenté de quelques illustrations de Marion Arbona, est une très belle découverte, aussi touchante que surprenante. Tout est savamment dosé, les personnages très attachants et l'écriture entraînante et pimpante.

Un roman fantastique et sensible...
Commenter  J’apprécie          542
La maison sous la maison

Ce roman mérite la palme de l’incipit le plus intrigant ! Une annonce étrange, une vieille dame particulièrement originale, une maisons de conte (oui il y a bien un « s », vous verrez cela s’explique)… Notre curiosité est piquée, on sait immédiatement qu’on a affaire à un roman singulier. Car il y a aussi cette narration vive et malicieuse qui nous interpelle, nous prend à partie et crée d’emblée une connivence.



Le rendez-vous est donc pris pour visiter la fameuse maisons, en compagnie d’une famille qui sort de l’ordinaire. On s’y aime fort mais la vie n’est pas toujours facile pour Albertine, la cadette, plus à l’aise avec sa plante verte qu’avec les filles de son école. Elle l’ignore encore, mais la rencontre avec cette demeure n’est que le début d’une aventure initiatique riche en péripéties, en rencontres et révélations vertigineuses !



Il règne sur ces pages gorgées de fantaisie un esprit d’enfance digne de Roald Dahl (j’ai pensé notamment à l’inventivité de James et la grosse pêche), mais avec une jolie touche contemporaine qui permet à Émilie Chazerand d’évoquer les familles multicolores, les désagréments du diabète, la plaie du harcèlement ou encore nos liens à la nature. Cette autrice sait décidément doser à la perfection la touche de noirceur à même de mettre une histoire sous tension et ce qu’il faut de féérie pour nous transporter et nous réconforter. Quel bonheur, d’ailleurs, de retrouver de beaux liens fraternels comme on les avait déjà aimés dans Annie au milieu. Et de voir une petite fille trouver sa voie de la plus incroyable des manières.



Un titre à avoir en tête à l’approche de Noël : ce roman qui est aussi un magnifique objet illustré, insuffle à nos imaginaires le rêve d’un monde-miroir qui viendrait remettre nos pendules à l’heure.
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
Commenter  J’apprécie          4710
La maison sous la maison

C’est une très très jolie histoire que nous propose Emilie Chazerand : Albertine, une jeune fillette de onze ans, se sent un peu à part. Il faut dire qu’elle est tout à fait atypique : elle parle aux plantes ! C’est une petite rousse (comme moi haha) très attachante, courageuse et déterminée. Un personnage que j’ai beaucoup aimé ! Comme beaucoup d’autres dans ce roman : Madame Gordes, Pierrot, Merle, Coucou… que de personnages atypiques que je suis décidément très triste de quitter.



La maison sous la maison, c’est une histoire d’aventure, d’amitié, d’amour fraternel aussi, et de beaucoup d’autres choses. Je ne me suis pas du tout ennuyée pendant cette lecture ; promis, j’en demande même d’avantage. Parce qu’après tout, ça ne peut pas se finir comme ça, si ? En tout cas cette fin, je l’apprécie beaucoup. Parce que je ne m’y attendais pas, parce qu’elle est aussi surprenante qu’inattendue. J’adore, vraiment.



J’ai été grandement touchée par la famille Janvier, et surtout par Pierrot et ses quelques mots, couchés sur le papier à lettre. C’était beau, poétique, et j’avoueeeee que j’aurais lâché une larmichette si je n’avais pas été dans le train et si mon voisin de siège n’était pas déjà en train de me juger de lire un livre avec des images (il n’a aucun goût, elles sont magnifiques ces illustrations !)



J’espère très sincèrement une suite pour cette belle histoire, quoique, finalement, ça me va aussi de ne pas en avoir. L’imagination se charge du reste ! Merci Madame Chazerand pour ce roman qui me ramène en enfance, et qui me conforte dans l’idée de ne jamais en sortir !
Commenter  J’apprécie          131
La maison sous la maison

Mon faune a reçu ce roman en cadeau mais comme elle avait un livre à lire en guise de devoir de vacances et que "je l'ai enfin terminé maman, désormais je ne lis plus que des BD ou des manga jusqu'à la fin du mois" je lui ai emprunté.

Déjà il est illustré. Et c'est bien chouette car on n'illustre plus suffisamment les romans jeunesse je trouve. Bon par contre je n'aime pas les dessins (même si sur la couverture en couleurs ils rendent bien) (mais je loue l'idée).



La maison sous la maison est comme un conte merveilleux, imaginez, un monde presque miroir sous le notre où tout y est délicieusement différent et au premier abord tellement mieux. Mais sous couvert de magie et fantastique on y traite (sans rien résoudre) de choses sérieuses comme le harcèlement, l'écologie, la différence, l'injustice et j'en passe.



La maison sous la maison c'est ce qu'on aimerait trouver si on avait la chance d'habiter une "maison de contes", ouvrir une porte d'armoire ou de congélateur pour tomber dans un autre lieu.

La maison sous la maison c'est le livre qu'on quitte la boule à la gorge. Envieuse d'une certaine façon. De l'univers décrit. De l'autrice qui a créé quelque chose si chouette. De ce qu'on ne peut pas offrir à ceux qu'on aime plus que tout.

Une chose est certaine, je vais conseiller à mon faune de le lire en priorité une fois son régime-BD terminé.



Merci Emilie Chazerand pour cette belle histoire.



Et merci Sarbacane, d'éditer autant d'univers super.
Commenter  J’apprécie          124
La maison sous la maison

Tout part d'une annonce surprenante : une vieille dame recherche une famille qui saura prendre soin de sa maisons (oui maisons avec un s, vous avez bien lu). Qui est prête à donner cette maisons à la vie personne. Une annonce pareille, difficile d'y croire. Mais la maman d'Albertine, Vera, qui a du mal à joindre les deux bouts, décide de tenter le coup. Et toute la famille a un gros coup de foudre pour cette bâtisse surprenante, cosy, presque trop parfaite. L'affaire est vite conclue entre les deux parties, et Albertine, son confident le pilea Paulette, sa maman, son grand frère Pierrot et le petit Barnabé emménagent. Albertine n'a qu'une hâte, découvrir le secret de cette maisons... Elle peut compter sur son pouvoir : depuis toujours, la jeune fille sait communiquer avec les plantes...



***



Voilà une lecture qui donne le sourire, une lecture qui nous replonge en enfance, entre aventure et fantaisie, espiéglerie et sérieux. Une lecture réconfortante, pétillante, qui se savoure et se lit avec plaisir.



Une lecture qui me parle également parce qu'elle aborde des thèmes qui me sont chers : elle défend le lien avec la nature et les êtres vivants, dénonce la surconsommation, le harcèlement et prône le droit de chacun à être lui-même.



Émilie Chazerand a un don certain pour créer des personnages atypiques et fort attachants. Merle et Albertine, la petite Coucou, Pierrot le grand frère pas si froid que ça, le petit Barnabébé. Des personnalités différentes mais qui se complètent, qui s'entraident. Car au final, La maison sous la maison, c'est aussi et surtout une belle aventure qui prône la solidarité et la fraternité entre tous les vivants.



Une lecture doudou, régressive, pleine de poésie et de fantaisie !

Commenter  J’apprécie          122
La maison sous la maison

Lors de la masse critique jeunesse, la couverture de ce livre a toute de suite attiré mon attention. Je l'ai coché, mais je n'ai pas été sélectionné, alors je l'ai demandé dans les achats de la bibliothèque. Je peux dire que le livre est magnifique.



Tout commence par une annonce assez étrange. Une vieille dame donne sa maisons, (maison avec s à la fin) à une famille qui saurait en prendre soin. La mère d'Albertine saute sur l'occasion et finalement 'la maisons' aura de nouveaux occupants. Il y a Vera et ses trois enfants : Pierrot, Albertine et Barnabébé.

C'est Albertine, 11 ans qui est au centre du roman. Diabétique, elle ne peut aller nulle part sans son sac banane où se trouve tout le nécessaire en cas de besoin. Albertine se fait harceler à l'école, mais elle ne dit rien à personne. La petite fille a aussi le don pour parler aux plantes et cela va l'aider beaucoup dans les aventures qu'elle vivra dans la maisons où les mystères sont nombreux. Comme le titre l'indique, il y a une maison sous la maison. Il suffit d'entrer dans un des congélateurs de la cave, et un autre monde s'ouvre devant les yeux. C'est Albertine qui a le droit d'y entrer et personne d'autre.

C'est elle qui sera la nouvelle Intermédiaire entre le monde dont elle vit et le Sous-Monde. Mais être Intermédiaire, c'est connaître les règles, confronter les risques, résoudre les problèmes.

C'est un univers magique, rempli d'aventures extraordinaires où l'amitié et l'amour de la famille occupent une place importante. Les dessins sont attirants.

Ça fait du bien de retourner en enfance à travers ce livre fantaisie.

Pour les petits et les grands qui ont envie de s'évader...
Commenter  J’apprécie          110
La craie rose

Noël est à nos portes, décembre ayant pointé le bout de son nez hier. Et qui dit Noël dit bien entendu des albums sur le sujet… Y en a-t-il trop? En tant qu’ex-libraire, je serais tentée de dire oui. J’ai souvenir de tellement de mois de novembre et décembre où les tablettes du rayon jeunesse croulaient sous les cahiers d’activités, les albums à colorier — dont certains étaient des plus affreux —, les albums mettant en scène le père Noël et ses rennes — pas toujours de bon goût — et même des livres en tissu ou pour le bain.



J’aurais aimé davantage de véritables contes où la saison des fêtes servait l’histoire et non pas le contraire. Des histoires belles comme celle de l’écrivain O. Henry, Le cadeau des Rois Mages. Mais de telles histoires sont rares. C’est pour cette raison que quand on en déniche une, il vaut la peine de le souligner.



La craie rose, publié en 2010, a de fortes chances de devenir un jour un classique, parce que ce conte signé Lili Chartrand et illustré par Marion Arbona avec beaucoup de tendresse et de douceur, s’inspire de valeurs humaines et universelles tout en faisant preuve de fantaisie.



Dans le village où vit Léa, on raconte que les enfants ayant fait preuve de bonté et de courage au cours de l’année reçoivent à l’occasion de Noël un cadeau magique. Mais cette année, aucun enfant n’a reçu de cadeau sauf le voisin de Léa : des craies de couleur. Or, elles n’ont guère d’intérêt pour lui, si bien qu’il accepte d’échanger sa craie rose pour un morceau de cristal sans valeur, pour le bonheur de Léa, qui aime tout ce qui est rose et qui peut ainsi dessiner un papillon à l’intention de sa mère malade et alitée depuis des mois. Pour la faire sourire.



Mais le papillon s’envole. Ce qui attriste beaucoup Léa, jusqu’à ce qu’elle découvre que sa mère s’envole elle aussi : elle est guérie. Preuve que la légende disait vrai, même si c’est par un moyen détourné que Léa se voit récompensée.



La craie rose : un album aussi magique que le craie magique et tout à fait dans l’esprit des fêtes de fin d’année sans le côté commercial tape-à-l’œil.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
Commenter  J’apprécie          113
La maison sous la maison

Après qu'une vieille dame un peu étrange (mais au demeurant fort sympathique) leur a fait don de sa maisons, Albertine et sa famille (une mère, un grand frère ado et un petit frère bébé) s'installent donc dans cette élégante demeure des beaux quartiers. Au fil de ses explorations, la jeune fille solitaire découvrira non seulement une autre maison, mais carrément tout un sous-monde extraordinaire, où le plafond est éclairé d'étoiles de terre et où l'on ne mange pas les amimaux...



Bien sûr, c'est d'abord la sublime couverture de Marion Arbona qui donne envie de découvrir ce roman. Mais une fois celui-ci ouvert, on reste captivé par le monde plein de fantaisie créé par Émilie Chazerand. Entre les multiples rebondissements, l'autrice nous offre à travers la jeune Albertine un portrait infiniment délicat de cet âge un peu spécial, où l'on s'apprête à faire ses adieux à l'enfance, avant d'entrer dans l'adolescence. En fait il y a un peu de Narnia (avec un grain de folie en plus) dans cette maison là.




Lien : https://www.super-chouette.n..
Commenter  J’apprécie          80
La course à la lune

[Ah mais diantre j'étais persuadée lui avoir écrit sa critique à celui-là]

[Non ?]

[Il semble que non, je devais être dans la lune]



Egarés par une superbe couverture et un feuilletage très rapide qui semblait gourmand, le livre fut embarqué avec le butin du jour pour passer dans notre collection précieuse Smauguienne.

Las à la lecture, l'histoire n'est pas si anodine, Thème du loup garou et dessin de l'esprit du vent (enfin il me semble, cette page est toujours passée très vite) assez impressionnants d'où une fascination presque malsaine pour ce titre à l'histoire enchanteuse et effrayante pour le petit lecteur qui s'était choisi ce livre.



Au final petite déception donc beau (mais pas tout le temps), enchanteur (mais pas assez).
Commenter  J’apprécie          80
La maison sous la maison

« Vieille dame donne sa maisons

à la famille qui saura l’aimer,

l’écouter et en prendre soin. »

Aussi étonnante que semblait cette annonce, Vera Janvier se laissa tenter. Et peu après la vie de la petite famille fut toute transformée. Surtout pour Albertine, 11 ans, timide diabétique qui devait subir les brimades et moqueries constantes d’une véritable peste et dont la seule amie et confidente était une plante verte. Voilà qu’un nouveau monde s’ouvrit à elle, juste là, sous la nouvelle maison…



Coup de cœur pour ce roman débordant de fantaisie et d'imagination qui plonge le lecteur dans un "Sous-Monde" plein de surprises, accompagné de personnages très attachants. Au travers de ce récit d’aventure très prenant, l’autrice aborde de nombreux thèmes avec humour et tendresse. Elle pointe du doigt notre relation à la nature, aux animaux, et plus généralement aux autres qui manque si souvent d’empathie et de gentillesse. Un livre qui fait du bien et que j’ai très envie de faire découvrir aux jeunes lecteurs dès 11, 12 ans.
Commenter  J’apprécie          70
La maison sous la maison

Difficile de ne pas remarquer ce roman à la très jolie couverture signée Marion Arbona. D'autant plus inratable qu'il s'agit du dernier roman d'Emilie Chazerand dont j'aime tant la plume si "chatouillante"!



J'ai toujours beaucoup aimé les histoires qui se déroulent dans des maisons qui ont une "âme". Vous savez, ce genre de maisons qui titillent tout de suite notre imagination, dont on se prend à espérer pouvoir un jour rentrer à l'intérieur... L'auteure parvient à merveille à nous retransmettre cette irrésistible sensation. Elle nous donne envie d'arpenter la maison d'Albertine, rue des bleuets. Les personnages sont hauts en couleurs, drôles, attachants. L'intrigue prend son temps pour s'installer et nous fait délicatement basculer dans le fantastique. L'univers est riche, inventif, très plaisant à arpenter. L'auteure y délivre aussi un beau message écologique.



Malgré une écriture accessible et pleine d'humour, il faut tout de même être un bon lecteur ou un lecteur très motivé pour se lancer dans cette lecture avant 10-11 ans. En effet, le roman fait tout de même 400 pages. Un très bon roman d'aventures fantastiques que l'on referme à regret...
Commenter  J’apprécie          70
ABC

Juste un mot : Waouh !



Bon, d’accord, je ne vous laisse pas comme ça et je vous dis un peu ce que cache ce « Waouh ». Déjà rien que les dimensions de l’album sont impressionnantes (38,5 x 30,5) et, il faut bien le dire, un peu embêtantes pour le caser dans une bibliothèque (même à étagères réglables de la célèbre marque suédoise). Mais, quand on l’ouvre, on oublie vite qu’on va devoir batailler pour lui trouver une place.



Comme son nom l’indique, on se retrouve avec un abécédaire entre les mains. Mais un abécédaire esthétique, rigolo, éducatif, coloré, mouvementé et drôlement bien fichu. On est loin du petit abécédaire avec à peine un mot par lettre, dont les choix sont hyper classiques, pour les tout-petits et dont on se lasse vite.





Page de gauche, jusqu’à 60 mots qui commencent par la lettre désignée ; page de droite, la lettre qui occupe toute la surface disponible, agrémentée des dessins qui illustrent chacun des mots de la page de gauche.



On apprend tout en s’amusant. En fait, à ce stade on n’apprend même plus vraiment. En tout cas, ce n’est pas ce à quoi on pense quand on lit ce livre. C’est plutôt un Où est Charlie moderne et pour les plus jeunes. Parents et enfants vont se délecter de ce jeu de cache-cache qui s’active, en essayant de trouver toutes les représentations des mots de gauche, qui se sont faufilées à droite. Pour les lettres les plus communes, beaucoup de mots à disposition, la chasse sera donc plus ardue. Pour les lettres les moins utilisées dans la langue française (K, Y, W…), un peu moins de mots, mais du coup ils sont plus compliqués et permettent d’engager une conversation avec l’adulte et d’enrichir son vocabulaire.



Pour voir la suite de la critique de cet album et découvrir un second ouvrage des éditions du buveur d'encre, rendez-vous sur notre site !
Lien : http://lebazarlitteraire.fr/..
Commenter  J’apprécie          70
La maison sous la maison

C'est en répondant à une curieuse annonce que la modeste famille d'Albertine déménage dans une maison étrange. A la cave, elle découvre un passage secret qui entraîne vers une extraordinaire "maison sous la maison". Dans le sous-monde, tout l'émerveille. Le respect de la nature et la bienveillance envers toutes les créatures, humaines, végétales ou animales, est à la base de la société et du code de conduite qui fédère tous les habitants.

Alors qu'elle est fragile, diabétique, rêveuse et victime de harcèlement à l'école, la petite héroïne devient une aventurière courageuse quand elle se voit introniser « grande intermédiaire » entre les deux mondes.

L'épais recueil présente une couverture magnifique aux couleurs vives et aux traits précis pour annoncer les aventures qui vont suivre.

Le texte d'Emilie CHAZERAND est rythmé par quatre livres eux-mêmes divisés en chapitres illustrés par Marion ARBONA. L'intrigue comme les illustrations permettent d'embarquer dans ce récit merveilleux où les péripéties s'enchaînent sans faiblir.

Le jeune lecteur sera confronté à un monde idéal où fourmillent les trouvailles originales. L'air de rien, il pourra s'interroger sur notre société et ses excès, l'irrespect de l'environnement et des espèces qui y vivent et enfin sur les relations humaines.

En se laissant embarquer par l'imagination foisonnante de l'autrice et la fin très ouverte, il prendra beaucoup de plaisir à la lecture de ce roman que j'estime très réussi.
Commenter  J’apprécie          50
La maison sous la maison

Je ne lis pas beaucoup de jeunesse mais quel joli bonbon. Sous les dehors très colorés de la couverture, attendez-vous à un roman (un peu) plus profond qu'il n'y paraît.

Comme tous les bons livres classés en jeunesse, on peut le lire à tous âges et c'est toujours un signe de réussite. Dans mon cas, ça a parfaitement marché.
Commenter  J’apprécie          51
La maison sous la maison

La famille Janvier se voit offrir une magnifique maison ancienne par une vieille femme aux pouvoirs magiques. Son secret elle parle à la Nature. Lors de son emménagement Albertine et Pierrot, les enfants Janvier partent à la découverte de la maison. Albertine découvre un étrange secret. Il semblerait que la maison soit habitée par un monde parallèle. Je n'en dirais pas plus.

Un très beau roman jeunesse. Un roman bourré de créativité, d'imagination. Une merveilleuse écriture qui rend la lecture fluide et un livre très bien illustré. Mais aussi une ode poétique à la Nature soutenue par une très belle écriture ! Bravo pour ce très beau travail d'écriture et d'imagination. En espérant une suite et pleins d'autres tomes. On a du mal à quitter la famille Janvier. Croisons les doigts. Un message pour l'éditeur : une suite !

Commenter  J’apprécie          50
La maison sous la maison

Albertine a onze ans et, elle aussi, est un peu spéciale. Elle entend la nature lui parler. Elle a d’ailleurs pour meilleure amie Paulette, un pilea, sympathique mais parfois susceptible. Et si Albertine préfère les fleurs et les arbres aux humains de son âge, c’est parce que ces derniers ne sont pas tendres avec elle, notamment l’horrible Serena qui semble ne vivre que pour se moquer d’elle. Même son diabète est source de moquerie !



Heureusement, il y a sa famille : Vera, sa mère joyeuse et bienveillante, Pierrot, son grand-frère ado (tout est dit) et “Barnabébé” qui est tout simplement trop mignon même s’il ne parle pas (Oui mais il parlera quand il aura quelque chose d’important à dire !).

La vie de cette famille bascule quand ils emménagent dans leur nouvelle maison. Spacieuse, joliment décorée et emplie de végétation, cette demeure est un cadeau du ciel que Vera a trouvé en répondant à cette étrange annonce :



“Vieille dame donne sa maisons

à la famille qui saura l’aimer,

l'écouter et en prendre soin.”



Là-bas, Albertine va d’emblée être prise d’assaut par la nature foisonnante qui ne cesse de lui parler, de l’interpeller. En descendant à la cave, elle découvre la porte d’un monde caché (et deux congélateurs), plein de fantaisie et de magie dans lequel elle a sans doute un rôle à jouer.

Bienvenue dans le Sous-Monde de la maisons ! Oh-la-laaaaaaa, vous allez adorer cet endroit ! Attention tout de même, il y a quelques règles à respecter.



Emilie Chazerand, avec le franc parler qu’on lui connaît, comme à chaque fois, nous propose un récit où l’humour, la tendresse, la magie côtoient la méchanceté, la bêtise. C’est toujours sur le fil.

Mais c’est dit.

Et c’est vraiment ça que j’aime avec l’autrice qui ne prend pas ses petits lecteurs pour des jambons.



Comme à chaque fois, elle ne s’interdit rien. La pathologie d’Albertine (le diabète) qui ne doit jamais au grand jamais se séparer de son sac banane banane (il y a un motif banane sur le sac banane), le harcèlement de Serena qui est vraiment détestable et très très odieuse avec notre héroïne, la famille recomposée d’Albertine avec ses deux frères (mention spéciale pour Barnabébé) de pères différents, le fait de grandir (notamment avec Pierrot qui devient ado et avec qui les relations changent), le respect de notre monde, de la nature, la difficulté financière, la mort aussi… C’est la vie et Emilie Chazerand la dépeint avec esprit, créativité et justesse.

C’est extrêmement riche. Bon décidément, il y a trop de choses dans ce livre, trop de trouvailles. Je ne peux pas tout dire. Il ne faut pas d’ailleurs.



Je m’arrête là.

Je suis emballée et j’espère que vous aussi désormais.

Vous l’aurez compris, c’est un roman que je vous conseille très très vivement sinon… Sinon quoi ? Oh-la-laaaaaaa !
Lien : https://www.hashtagceline.co..
Commenter  J’apprécie          50
La maison sous la maison

J'ai adoré cette lecture ! Un vrai coup de cœur pour l'écriture d'Emilie Chazerand que je découvre pour la première fois en roman.

On s'attache rapidement à son héroïne, la jeune Albertine, cadette timide et discrète, d'une famille monoparentale dont les enfants aux multiples origines doivent faire face aux regards malveillants de la société. Heureusement la chance leur sourit aussi avec cette nouvelle maison qui apparait dans leur vie et dans laquelle Albertine va avoir encore plus de mal à cacher son talent pour parler à la nature.

Le roman oscille entre aventures souterraines dans un univers fantastique, préoccupations écologiques et acceptation adolescente ; le tout avec beaucoup de fluidité, de tendresse envers les personnages et d'une pointe d'humour où la nature a toujours un tour à jouer.

Parsemé d'illustrations, ce roman est un bel objet à proposer dès 8/9 pour sa qualité littéraire et éditoriale.
Commenter  J’apprécie          50
La maison sous la maison

Quelle merveille ce livre, un énorme coup de coeur.



Sarbacane continue à fêter son anniversaire en nous régalant avec un nouveau roman, dans la même collection que Violette Hurlevent, et Léo et la cité mécanique : superbe couverture, beau papier épais, illustrations intérieures.

Sauf que celui-ci est encore plus beau.

D'abord par sa couverture colorée, brillante, en or et étoiles (Il m'est d'ailleurs arrivé accompagné d'une pluie d'étoiles. De ciel, de terre ?) qui m'a donné envie de l'ouvrir et de le lire immédiatement.



Mais surtout par son contenu.

Ce roman est un vrai bijou, que je ne vais hélas pas savoir vous présenter aussi bien qu'il le mérite. Je voudrais vous parler de tout !!



Depuis toujours Albertine parle aux arbres et aux plantes, mais elle a appris à s'en cacher.

D'autant plus qu'elle est habituée à se faire harceler et maltraiter par quelques filles de sa classe.

Et soudain, elle découvre qu'elle a un rôle, important, à jouer, grâce à ce don. Car elle ne se contente pas de parler à la nature, elle l'écoute aussi. Et chaque fleur, chaque brin d'herbe a beaucoup à lui dire.

Que ce soit pour s'expliquer, pour l'aider, pour la diriger.



Elle découvre, sous sa nouvelle "Maisons" un monde inconnu, passionnant mais parfois dangereux aussi.



Ce monde inventé par l'autrice est exceptionnel : et pas uniquement parce qu'on y paie en remerciements et en compliments, c'est même la seule monnaie existante.

Mais par une entente rare entre humains, flore et faune.

Pas d'animaux ici, des amimaux, qui sont traités comme faisant partie de la famille. Et certains sont impressionnants, une limace plus grande qu'un enfant, etc..

(Attention, pour les arachnophobes, il y a une bestiole un peu désagréable... mais j'ai survécu, et pourtant, je le suis. Mais elle ne fait pas vraiment peur)



Mais aucun monde n'est vraiment idéal, et Albertine va rencontrer aussi le côté sombre de ce Sous-monde pourtant quasi idyllique.



C'est adorable, très écologique, un bel hymne à la nature. On voit aussi les dégâts que font les humains d'en haut .

Mais c'est léger, jamais pénible ni didactique, un vrai roman d'aventure au coeur d'un monde étonnant, plein de suspense et de rebondissements.

Les passages dans le monde réel d'Albertine s'allègent à mesure qu'elle se sent plus forte parce qu'utile. Et aussi il faut le dire parce que les ripostes des plantes pour l'aider ne sont pas dénuées d'humour !

L'entente entre Albertine et ses frères réchauffe le coeur.

Contrairement à beaucoup de romans, on sent qu'ils s'aiment profondément, même si parfois le plus petit frère peut agacer quand il arrive au mauvais moment. Même si le grand frère aborde l'adolescence et donc s'éloigne par moments, mais il y a toujours beaucoup d'affection et d'aide entre eux.



Absolument tout m'a plu dans ce roman, que j'ai dévoré en quelques heures. Et je le conseille quel que soit l'âge !



J'avais tant aimé Falalalala, et aussi Annie au milieu, que je n'ai pas hésité une seconde à demander celui-ci, même si le fantastique n'est pas mon rayon préféré. Mais je ne m'attendais pas à un tel coup de coeur ! Je crois que c'est la première incursion d'Émilie Chazerand dans le fantastique, on peut dire que c'est réussi !



Étonnamment, alors que je venais de rechercher dans mes lectures pour retrouver les quelques rares livres, déjà anciens, mettant en scène de jeunes diabétiques, arrive celui-ci. Et ce qui est intéressant, c'est qu'Albertine est diabétique, mais ce n'est pas du tout le sujet du roman. Juste ça fait partie de sa vie, ça ne se laisse pas tout à fait oublier, même si elle vit très bien avec.
Lien : https://livresjeunessejangel..
Commenter  J’apprécie          50
La maison sous la maison

📚Qui n' a jamais rêvé qu'un monde parallèle était accessible de notre maison ? Que ce soit celui de Narnia de C.S. Lewis auquel on accède par une armoire magique ou celui de Poudlard dans Harry Potter de J.K. Rowling via le quai 9 3/4, la littérature jeunesse de fantasy a toujours été friande de cette dualité mystérieuse. Aujourd'hui, c'est Emilie Chazerand qui nous prend par la main et nous emmène dans La Maison sous la maison, vers un monde souterrain étrange et foisonnant.



🖊La Maison sous la maison d'Emilie Chazerand est un fantastique roman, plein de poésie et d'humour, qui vous plongera dans un univers végétal et animal empreint d'écologie et de réflexion sur notre relation au vivant. L'imaginaire foisonnant de l'autrice, joyeusement illustré par Marion Arbona, vous fera rire, vous émouvra et alimentera un certain questionnement autour des thématiques de l'écologie et du respect des êtres vivants, qu'ils soient humains, animaux ou végétaux. Un univers magique et plein de fantaisie.



👩 chronique complète :
Commenter  J’apprécie          41
La maison sous la maison

🌺 Un coup de coeur pour cette dernière lecture de 2023 ! Une merveilleuse façon de terminer cette année en beauté ! ❤

Ce livre est une véritable merveille, un bonbon, un moment de douceur... J'ai passé toute ma lecture avec le sourire aux lèvres.



🌺 L'autrice a imaginé un univers rayonnant de couleurs et d'originalité. Par le biais des découvertes de notre protagoniste, Albertine, l'autrice nous rappelle qu'il faut prendre soin de la nature, des animaux, de notre planète. Elle met le doigt sur beaucoup de thèmes actuels comme le harcèlement, le rapport à l'argent, la maladie (ici le diabète), l'amour fraternel, les familles recomposées, le deuil et bien d'autres...



🌺 Le tout avec une plume humoristique, douce, franche et une narration comme j'en ai rarement rencontrée. Un narrateur externe qui parle en "je", c'était vraiment très amusant !

J'ai également adoré les comparaisons que l'autrice utilise pour enrichir son récit et y mettre beaucoup d'humour et de pétillant !



🌺 La famille Janvier est la famille qu'on aimerait avoir comme voisins et/ou comme amis. Les enfants sont attachants, bienveillants les uns envers les autres et la maman est adorable et courageuse.

J'ai adoré Pierrot et sa douceur envers sa soeur. Et Barnabébé ❤

Albertine est une héroïne parfaite et différente pour que les plus jeunes s'identifient à elle et on a énormément de plaisir à la suivre dans ses aventures rocambolesques ! 🥰



🌺 Et pour couronner le tout, l'objet-livre est sublime ! Et les illustrations intérieures sont magnifiques et accompagnent l'histoire à merveille. 😍



Bon, je vous laisse... Je pars vivre dans le Sous-Monde !
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Marion Arbona (278)Voir plus

Quiz Voir plus

Cherchez la Femme

Laura (Otto Preminger, 1944)

Ava Gardner
Gene Tierney
Lauren Bacall

15 questions
80 lecteurs ont répondu
Thèmes : cinemaCréer un quiz sur cet auteur

{* *}