J'étais haïe comme un monstre, une fille dénaturée qui a choisi la violence. Une fille folle qui n'a pas su gérer sa colère. Il me semblait, à moi, que nous étions entouré par la violence et qu'elle s'exerçait contre tous ceux qui n'avaient pas la chance d'être nés du bon côté, ou ce qui refusaient d'y vivre. Il me semblait en avoir reçu part, et que j'avais été éduquée pour savoir la recevoir, fermer la gueule, serrer les dents. La violence, c'est bien plus qu'un fusil.