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EAN : 9782226471000
384 pages
Albin Michel (31/01/2024)
4.49/5   90 notes
Résumé :
1997. Mano et Axelle, aussi passionnées que révoltées, évoluent dans le milieu engagé et militant d'une ville étudiante. Exaltées par leurs idéaux, entourées par un groupe soudé, elles rêvent d'un autre ordre social tout en laissant naître entre elles un amour fou. Jusqu'au jour où elles participent à un braquage qui tourne mal : l'une tue un policier et écope d'une lourde peine de prison, l'autre parvient à s'échapper.

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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Si le XXe siècle touche à sa fin, c'est l'heure des grandes espérances pour Mano, Axelle, Jicé, Charly, Nacer et Paola. Vieux ados ou jeunes adultes en rupture familiale, ils vivent en squatt et rêvent d'un autre monde, d'un système plus équitable, d'une révolution activiste qui donnerait du sens à leur vie marginale.

Mais avant la révolution, il faut se rôder et encaisser un peu de cash pour nourrir la lutte. le braquage réussi d'un bar conduit à celui d'une banque. Et à la fin prématurée d'une utopie amateure : direction prison pour Axelle, remords, angoisses et traumas pour Mano.

Car sans que les autres le sachent, Axelle et Mano s'aiment. Passionnément. Et ce tournant de vie imprévu, cette séparation carcérale de vingt-cinq ans ne va être vivable que dans l'espoir de retrouvailles lointaines, espérées, attendues…

Connaissant et appréciant l'oeuvre de Marion Brunet, je n'ai pas été surpris de la retrouver autour de ses thèmes favoris, d'une jeunesse que d'aucuns trouveront en perdition quand d'autres la verront en quête de rebond salutaire.

L'auteure nous fait traverser l'actualité de ce début de siècle à travers le prisme de ces femmes qui s'aiment encore clandestinement, de ces êtres qui souffrent dans un milieu carcéral ajoutant du sadisme à la souffrance de l'oubli, de ces âmes qui vont chercher très loin des réponses à leurs questions avant de revenir au pays, apaisées.

Qu'elle écrive ou qu'elle parle, c'est toujours la rage qui anime Marion Brunet ; et une rage qui fait du bien pour nous réveiller quand la répétition des iniquités de notre monde moderne a tendance à les banaliser. Que cette rage ne la quitte jamais !
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Et puis il y a Marion Brunet qui nous saisit avec des textes ciselés d'une intensité peu commune en interpellant tout d'abord les adolescents sur les thèmes de l'homophobie avec un roman comme frangines édité chez Sarbacane tout comme ses livres destinés aux jeunes enfants en abordant notamment le sujet de l'exclusion avec une série mettant en scène un ogre et deux jeunes orphelins. La justesse des récits trouve peut-être son origine dans le fait que la romancière a tout d'abord travaillé dans différentes structures sociales et médicales en lien avec la jeunesse avant de se lancer dans l'écriture et qu'elle s'est sans nul doute imprégnée de cette sensibilité si particulière. Mais cette expérience professionnelle ne saurait occulter le travail et le soin apporté à cette écriture sublime pour mettre en scène de manière si subtile les thèmes sociaux qu'elle aborde sur un registre beaucoup plus sombre avec un premier roman destiné aux adultes tel que L'Eté Circulaire (Albin-Michel 2017) qui obtient le Grand Prix de la Littérature Policière en 2018 pour ce récit s'articulant autour de deux adolescentes évoluant dans la zone périurbaine sans charme d'une localité quelconque du Midi jusqu'à ce qu'un drame survienne en bouleversant leur existence. Même s'il n'est pas estampillé comme tel, il s'agit de l'essence même du roman noir avec un récit dérangeant, suscitant le trouble tout en nous interrogeant sur ces dysfonctionnements d'une société de la classe moyenne dont certains membres vont déverser leur rage et leur frustration sur des individus en situation beaucoup plus précaire ne répondant pas aux canons de leurs normes sociales. Dans cette chaleur omniprésente, avec cette sensation de tourner en rond, comme enfermé dans une cage sociale inextricable, il émane cette sorte de déterminisme qui nous rappelle d'ailleurs les grands romans de Camus comme L'Etranger (Gallimard 1972). Peut-il en être autrement avec Vanda (Albin-Michel 2020) où l'on observe le parcours de cette jeune mère un peu paumée qui élève seul son petit garçon tandis que son compagnon d'autrefois apprend incidemment son statut de père ? La tragédie sociale est une nouvelle fois sous-jacente au sein de cette cellule familiale chancelante dont la romancière dissèque les ressentis de chacun avec cette remarquable acuité qui rejaillit tout au long de l'intrigue. On retrouve tout cela dans Nos Armes, nouveau roman de Marion Brunet qui prend l'allure d'une fresque contemporaine s'étalant sur près de trois décennies en évoquant cette révolte de jeunes adultes et plus particulièrement de deux femmes refusant cet ordre mondial qu'on leur impose et des conséquences résultant de leur lutte armée dans laquelle elles se sont engagées.

En 1995, alors que la révolte gronde dans les villes de France face aux nouvelles mesures du gouvernement, Mano et Axelle se rencontrent au sein d'un groupe de jeunes aussi soudés qu'exaltés qui pensent que l'on peut changer cet ordre social aussi abject que désuet. Dans cette effervescence de l'indignation et de la rébellion, émerge l'esquisse d'un amour passionné entre les deux jeunes femmes s'engageant avec leurs camarades dans le début d'une lutte armée virant au drame, au détour de ce braquage d'une banque qui tourne au carnage. Après avoir abattu un policier, Axelle écope d'une lourde peine de prison tandis que Mano parvient à s'enfuir sans jamais être inquiétée par la suite. Mais 25 ans plus tard, alors qu'elle s'est retirée dans un coin de campagne isolé en occupant une modeste caravane, Mano apprend qu'une femme est à sa recherche en arpentant la région. Entre espoir de retrouvailles ou solde de tout compte à la suite de cette tragédie, il est temps de se remémorer les aléas de ces destins définitivement fracturés.

S'étalant sur une trentaine d'années pour s'achever aux portes de notre époque, Marion Brunet se joue habilement des temporalités, sans jamais nous perdre d'ailleurs, pour alimenter la tension et l'enjeu qui tourne autour des retrouvailles entre Mano et Axelle et des circonstances dans lesquelles elles vont se dérouler alors que l'une a pu s'enfuir et bénéficier de la liberté tandis que l'autre a purgé une peine de prison de 25 ans après avoir abattu un policier lors d'un braquage qu'elles ont commis ensemble durant la brève période où leur militantisme a tourné à la lutte armée pour défendre leurs convictions. Sur ce sujet délicat de la colère et de la violence qui en découle, dévorant une jeunesse indignée, la romancière construit un récit intimiste autour de cette passion amoureuse animant ces deux jeunes femmes dont on découvre en alternance, les parcours de vie se déclinant à la troisième personne pour Mano alors que l'enfermement d'Axelle se conjuguera sur un « je » beaucoup plus intériorisé ne faisant que souligner l'atmosphère lourde de cet univers carcéral si bien dépeint. Autour de sujets si graves et parfois extrêmement sombres, Marion Brunet a cette capacité incroyable de distiller des scènes lumineuses, imprégnées d'une émotion intense à l'instar de ces rapports qu'Axelle entretient avec son grand-père durant son enfance et qui rejaillissent lorsque celui-ci vient lui rendre visite en prison ainsi que cette permission qui lui est accordée pour se rendre à l'enterrement de son père qu'elle n'a plus jamais revu après son procès. C'est bien là que réside le talent de Marion Brunet avec cette capacité d'animer l'ensemble de ses personnages en injectant cette étincelle d'humanité qui rejaillit continuellement et plus particulièrement du côté de Mano qui semble comme encombrée de cette liberté dont elle ne sait que faire et qui se traduit par l'errance, l'incertitude et le désarroi parfois de ne pas être à la bonne place jusqu'à cet instant de grâce où elle échoue dans une ville fantôme pour contempler la beauté de deux océans qui se rencontrent en lui permettant de se retrouver quelque peu. Il va de soi que l'ensemble du texte est imprégné d'un sens politique, au sens large du terme, parfaitement assumé qui ne vire pourtant jamais au pamphlet tout en se dispensant d'un quelconque jugement, ce qui fait de Nos Armes un récit salutaire qui nous interroge en permanence sur nos rapports avec les autres en s'adressant aux jeunes bien évidemment, mais qui touchera également ces parents que nous sommes et qui cherchent à comprendre ce qui anime leurs enfants essayant de trouver leur place au sein d'un monde aussi complexe que dysfonctionnel.


Marion Brunet : Nos Armes. Editions Albin Michel 2024.

A lire en écoutant : Where the Wild Roses Grow de Nick Cave and The Bad Seeds (feat. Kylie Minogue). Album : Murder Ballads. 2011 Mute Records Ltd
Lien : http://www.monromannoiretbie..
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COUP DE COEUR

Dans la bande, il y a Paola, Jicé, Charly et Nacer.
Ils habitent un squat, distribuent des tracts, se frittent parfois avec des types du Groupe Union Défense ou d'autres groupuscules d'extrême droite.
Il y a aussi Mano et Axelle.
Axelle la rebelle, l'écorchée vive qui a envie d'en découdre avec la Terre entière.
Mano la dure, la tendre, l'éclopée, la fidèle.

Lorsqu'ils décident de passer la vitesse supérieure, les six ne sont plus que quatre.
Quatre. Trois. Deux. Une.

Ce roman m'a fait penser à La vie clandestine, de Monica Sabolo, et surtout à Les coeurs autonomes, le roman peut-être le plus méconnu de David Foenkinos (et mon préféré), qui retrace la terrible histoire (vraie) de Florence Rey et Audry Maupin (dont vous vous souvenez forcément si vous êtes de la même génération que la mienne)

Si par ailleurs vous m'avez fait l'honneur de lire Libres dans leur Tête, vous comprendrez pourquoi j'ai tant aimé Nos armes, qui m'a fait me sentir toute petite face au talent de l'autrice.

Alors quelles sont nos armes, lorsqu'on se retrouve désarmé ?
Que reste-t-il de l'amour, quand on est brutalement séparé ?
Un « après » est-il possible ?

Nos armes est un roman « coup de poing », un roman d'amour et de haine, de colère et de manque, de culpabilité et de fidélité.
Pour moi un coup de coeur absolu, tant par l'originalité de l'histoire que par la qualité de l'écriture de Marion Brunet.
J'avais été conquise par L'été circulaire et Vanda. Avec Nos armesMarion Brunet persiste et signe un roman décapant, sordide et lumineux, tendre et brutal qui réserve quelques surprises et déclenche chez le lecteur un maelström d'émotions.

EN LIBRAIRIE LE 31/01/24
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Membres très actives d'un groupe de militants altermondialistes, Mano et Axelle ont noué une relation amoureuse intense et trouvé ensemble leur équilibre personnel. de plus en plus radical, le groupe tente une action qui tourne très mal et provoque une fusillade au cours de laquelle Axelle tue un flic. Si Mano parvient à échapper aux arrestations, Axelle, elle, est emprisonnée avant d'être condamnée à 25 ans de réclusion.
En chapitres alternés, on suit la destinée de ces deux jeunes femmes qui ne peuvent plus se voir.
Si je n'ai pas vraiment accroché au côté « politique » de ce roman, j'ai été très impressionné par le récit de la vie carcérale d'Axelle. Manon Brunet a trouvé les mots et l'empathie pour décrire le quotidien terrible de cette femme qui accepte son destin sans renier ses convictions.
Impressionnant !
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♟️Chronique♟️

« L'oppression, la violence, c'est toujours une question d'angle, pas vrai? »

Effectivement, il y aura toujours une histoire différente selon l'angle où l'on se place. La violence est partout, omniprésente, effective, mais les mots diffèrent selon qui l'exerce ou qui la subit. Dans ce groupe de jeunes, on fait face à la violence policière, à la violence du déterminisme, à la violence du racisme. Parce qu'ils avaient une soif d'idéal, une faim de liberté, ces jeunes militants se retrouvent à choisir une voie violente pour parer à leurs manques. le braquage finit mal, la réalité éclate le groupe. Entre ceux qui s'en sortent, et ceux qui plongent, nous, nous restons avec les deux nanas et leurs enfermements respectifs. Une derrière les barreaux. L'autre dans sa culpabilité. Mais l'une et l'autre ne pense qu'à leur histoire d'amour. Mais l'amour peut-il résister au temps, à l'éloignement, au doute? Marion Brunet nous raconte les armes de ces femmes dans la tourmente de leurs sentiments à fleur de peau…

« La souffrance réduit considérablement le monde. Autour de moi, tout s'étrécit, les murs se rapprochent, tout devient inconsistant, sans relief. »

A-t-on idée de ce qu'est vivre enfermée? A-t-on idée de la souffrance d'être sans l'autre? Axelle et Mano sont deux jeunes filles, qui se découvrent. L'attraction est palpable. Elles découvrent l'exaltation, le frisson, le désir. Tout cela emmêlé dans leurs luttes contre les dysfonctionnements de la classe moyenne, avec dans leurs quotidiens, les manifs, les squats, elles iront, corps et âme, engager tout leur être dans cet idéal auquel elles croient. Jusqu'à même partager un amour tendre et sensuel. Leurs séparations forcées, elles vont devoir gérer le manque, la violence, la résignation. Leur amour n'était-il qu'un leurre, ou bien une évidence? Pourquoi ne sont-elles pas côte à côte, dans cette épreuve? Autant de questions qui trouveront leurs réponses dans ces pages, puisque nous avons le plaisir de suivre l'une et l'autre, dans leurs quotidiens. Axelle emploie le pronom « je », très intense, et nous livre l'intimité de l'univers carcéral tandis que Mano, est déterminée par un « elle » plus tendre, et enroule sur elle-même, des murs invisibles même au milieu des grands espaces. Toutes deux sont en souffrance. Une souffrance en miroir d'un enfermement volontaire ou involontaire, mais animé par un espoir commun de libération ou de retrouvailles…

« Elle garde encore la douceur-preuve que tout n'est pas détruit finalement. »

Et c'est ce que je garderais aussi. La douceur. Malgré l'intensité et la violence, c'est sur la douceur que je vais me concentrer pour finir cette chronique. Je voudrais faire un zoom particulier sur la douceur de la plume de Marion Brunet, dire combien elle est venue me cueillir au milieu de ces fracas. Axelle et Mano c'est toutes Nos armes qu'on abaisse pour laisser place à la douceur de leur amour si pur. Nous avions une jeunesse désemparée face à une actualité toujours plus brûlante et discriminante, mais au lieu de les laisser à la marge dans leurs cloaques, Marion Brunet braque de sa lumière si douce, les prémices des premiers amours, nous laissant croire encore à son pouvoir candide et réconfortant. Et puisqu'ils ne réussiront jamais à détruire la douceur, autant hissez haut dans les coeurs, Nos armes!
Lien : https://fairystelphique.word..
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critiques presse (3)
Culturebox
12 avril 2024
Dans Nos armes comme dans ILOS, on retrouve tout le talent de Marion Brunet qui sait si bien dépeindre les émois, les éblouissements comme les engagements, et les affres de la jeunesse.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeSoir
23 février 2024
Dans son nouveau roman, Nos armes, Marion Brunet, qui écrit autant pour la jeunesse que pour un public adulte, démonte les mécanismes à l’œuvre chez deux jeunes femmes – jeunes au début, moins jeunes plus tard, car le récit court sur plusieurs décennies.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LeMonde
05 février 2024
Deux jeunes amantes révoltées, un casse, l'une d'elles est condamnée à vingt-cinq ans. Le roman brûlant d'une jeunesse sans illusions, ou presque.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Elle n’a pas peur des armes, elle les connait.
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L’oppression, la violence, c’est toujours une question d’angle, pas vrai ?
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Porte de Brandebourg, des centaines de Berlinois rassemblés, les autorités débordées. Je n'avais pas conscience d'entrer dans une ère de désillusions et de reculs sociaux systématiques, j'imaginais tout de même être au début de quelque chose. A onze ans, forcément, comment prédire que la suite ne serait qu'une enfilade de déceptions, de lâchetés, comment deviner que la politique publique se viderait peu à peu de tout son sens, de toute son intelligence, pour devenir de la gestion d'entreprise ? Quand on s'est rencontrés, des années plus tard, on y croyait, à la possibilité d'agir. Encore suffisamment empreints des idéologies ouvrières, on était cortiqués pour la lutte à l'ancienne. On ne savait pas que la destruction de la planète avait déjà commencé.
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L'humour lui sert en tout. C'est son arme et son bouclier, sa façon de caresser comme de mordre. Sans doute aussi une façon de supporter la dramaturgie globale de la vie. La sienne celle des autres, mais bien au-delà, celle avec une majuscule, dont il ne trouve pas le sens.
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Si tu regardes, c'est dingue, les mecs ont plein de parloirs : leur mère, leur femme, leur petite amie, leurs gosses, mais bizarrement les femmes ont beaucoup moins de visites. Et j'ai eu suffisamment d'années d'observation pour te dire que c'est pas une vague généralité. Non. c'est une calamité. Une fois qu'elles tombent, les filles peuvent faire une croix sur leurs amours, sur la mansuétude parentale, et même parfois sur leurs enfants, qu'ils soient assez grands pour rejeter leur mère ou que la famille les éloigne. Et c'est dégueulasse.
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La romancière Marion Brunet (Jeunesse et Polar) raconte qu'elle a apprit à raconter des histoires en écrivant pour la jeunesse.
Interview intégrale : https://youtu.be/Vy1WQJ61VbI
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