Avant de perdre son mari - perdre, elle s'était toujours moquée de ce mot, trop doux, trop optimiste, comme si elle avait égaré Arthur dans un rayon du supermarché pendant leurs courses hebdomadaires et qu'il allait finir par la retrouver, accroupie devant des tablettes de chocolat ou du café moulu -, elle n'avait perdu aucun être à qui elle tenait vraiment, à part son chat.