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Citation de gabrielleviszs


Un violent coup de pied m’atteignit au même endroit et j’entendis un crac. Mon estomac se tourna et la bile monta jusqu’à ma gorge comme une marée amère. Puis d’autres coups de pied s’abattirent sur moi : sur mon torse, mes bras, mes cuisses, mon dos, mon entrejambe. Tellement de fichus coups de pied, tous me rappelant que l’acier ne fléchit pas.
Après ça, tout ne fut qu’un brouillard de douleur et de colère si forte qu’elle en devenait palpable. Et de honte. Ce fut ça le pire. Parce que putain, je n’étais pas censé être allongé sur le sol à me faire tabasser. J’étais censé être sur le point d’emmener mon petit ami dîner.
De tout mon entraînement, il ne m’était jamais venu à l’idée que d’être le meilleur dans un combat à mains nues puisse ne pas suffire. Qu’un jour, je serais face à la mauvaise extrémité d’une arme et que je me ferais frapper jusqu’à ne plus pouvoir respirer, parler, combattre.
C’était humiliant et je ne m’étais jamais senti aussi dépourvu. Lorsque mon oncle m’avait drogué, j’avais au moins eu le luxe d’avoir l’esprit embrumé.
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