Des années plus tard, alors qu elle enseignerait l anglais dans un lycée à l autre bout de la ville, elle retrouverait parfois son accent à la maison et, chaque fois, nous n y pourrions rien, nous aimerions cela, nous nous en réjouirions, nous en redemanderions. Elle ne trouva jamais le moyen de nous transmettre sa langue natale, mais nous adorerions qu une ambulance devienne une « umboulunce », et qu elle nous dise de nous « tore » plutôt que de nous taire. Et jus devenait souvent « jouce ». Et aussi « Silence ! Je ne m entends même plus « ponser » ! ». Dans le top 5 se trouverait aussi malheureusement. Que nous préférions sous la forme « malheureuilleusement ».