Quand la Terre tourne, s'incline, tremble, s'échauffe, vibre, rayonne, il faut toujours une bonne dose de mathématique pour mesurer, cartographier, expliquer, prédire ces phénomènes.
Il en faut aussi pour satisfaire notre curiosité concernant les hôtes de notre chère planète - reconstituer l'évolution des espèces, analyser de subtils écosystèmes, mesurer la biodiversité, tenter de comprendre l'apparition des langages.
Il en faut encore pour mesurer les phénomènes terrestres qui mettent à mal nos sociétés, de la pollution à la désertification en passant par l'épuisement des ressources naturelles. Des phénomènes qui parfois s'effectuent sur des temps si longs que l'on ne peut ni attendre ni faire d'expériences...
C'est une affaire de curiosité et c'est parfois une affaire vitale, une sorte de course contre la montre entre l'esprit scientifique et les dangers naturels.
Par ailleurs, des études en laboratoire sur des espèces aussi différentes que la drosophile, les levures et la bactérie Escherichia coli montrent qu’une accélération de l’extinction de la population a lieu quand la taille de celle-ci tombe en dessous du millier d’individus. Ce phénomène est dû à la consanguinité qui favorise l’expression de mutations défavorables, ce qui affecte la survie ou la fécondité des individus.