Il regrettait la naïveté, les lumières de l’enfance. Les siennes s’étaient rapidement voilées, puis éteintes. Il avança la main, essaya de la poser sur l’épaule du petit, mais fut incapable de ce geste d’affection. Des voix retentirent dans sa tête, trop fortes, trop familières.
« Je n’y arriverai jamais… »
« Tu y arriveras, Elias. Il le faut… »
À l’étage des départs, Elias examina longuement le tableau d’affichage des vols avant de repérer ce qu’il cherchait.