Le choc le paralysait, mais l’adrénaline reprendrait bientôt le dessus.
Si le corps de Coleman se braquait, sa mémoire se gavait de chaque détail : l’homme assis derrière lui, portière entrouverte ; la menotte à son poignet amputé et sa main échouée sur la route, paume offerte au ciel avec, en arrière-plan, la ligne des arbres.