Chaque mot, chaque fleur, chaque regard…
Chaque mot, chaque fleur, chaque regard
sont des balbutiements.
Seul un langage de balbutiements
peut répondre au balbutiement constitutif de la réalité,
à son articulation incomplète.
Il n’y a pas de poésie, de chant, de musique, d’art,
qui puisse échapper à cette dislocation essentielle.
Il n’existe pas de mot complet,
de fleur complète,
de regard complet.