Tu as porté mon amour comme un vêtement préféré, élimé à force d’être lavé, comme un chemisier tout neuf qui émerveille par sa coupe, son motif, sa matière, et qui bientôt pâlit, s’effiloche, jusqu’à ce qu’il ne puisse plus être récupéré et qu’on regrette le fait de l’avoir préservé.