On ne voit pas avec les yeux, mais avec l'intelligence ; lorsque l'esprit est encombré d'idées fausses, on ne voit rien, pas même les faits les plus évidents. [...] Pour voir, il faut garder l'esprit vif, toujours actif, sans que rien ne l'entrave. Ce n'est pas facile.
si l'adulte ne l'en empêche pas, l'enfant apprend car sa soif d'apprendre n'est jamais assouvie. C'est alors dans la joie et le plaisir qu'il apprend et qu'il cherche toujours à progresser.
Rétrospectivement, Maria parla d'elle-même de la sorte : "La personne qui a observé l'éclosion de cette méthode n'avait aucune intention de devenir éducatrice, et encore moins d'inventer une méthode d'éducation. À 14 ans, je fus une des premières femmes en Italie à fréquenter une école secondaire masculine, parce que, dans mon pays, les femmes n'avaient pas d'autres possibilités (professionnelles) que celle de l'enseignement, ce qui ne m'intéressait pas. Ainsi, en choisissant une voie difficile, je commençais mes études de mathématiques avec l'objectif de devenir d'abord ingénieur, puis, naturaliste, et, finalement, je me décidai pour les études de médecine."