Les héros meurent à la guerre, sur le champ de bataille, ils font leur devoir de soldats et s'écroulent pour la patrie. Mais les salauds de lâches sont encore vivants. Pourtant, Ulysse était rentré chez lui et c'était un héros. Personne ne l'avait reconnu sauf son chien. (...)
Il se bouchait les oreilles chaque fois que sa mère l'appelait en criant: "Jean-Jean, tu es là?" Il avait l'impression qu'elle lui reprochait de ne pas pouvoir porter le deuil, comme toutes ces femmes admirables dont le fils avait été tué au front. (p.115)