Je suis née à la vie,je crois, le jour de mes cinq ans. Sans les souvenirs de ma mère, je n'aurais su dire s'il s'agissait de mes cinq ans ou de mes six ans, ou plus tard encore. Peu importe ! Ce dont je me souviens, c'est de ce piano et du visage barbu qui me l'offrait. Jamais je n'eus, par la suite, de joie semblable. Mais je suis pas sûre qu'il en existe d'autre.