« Pourquoi donc est-ce si difficile à accepter, messieurs ? demanda-t-elle en les regardant sans ciller. Pourquoi attribue-t-on à Dieu tout le mérite quand tout va bien, alors que c’est toujours de la faute du médecin s’il y a une merde ? Quand le patient s’en tire, c’est invariablement “Merci, mon Dieu”, et quand il meurt, c’est toujours “Ce con de médecin”. Une fois, une seule fois dans ma vie, ne serait-ce que pour la nouveauté de la chose, ça me botterait bien si quelqu’un avait l’idée d’accuser Dieu au lieu de m’accuser moi, quand il y a mort d’homme.