Ô Vladimir Maïakovski
Ô toi le phare à feu tournant
Tu chauffes mon cœur hivernant
Sans la vodka ni le whisky
Chantes-tu la révolution
Ou seulement l’ébullition ?
Dormir la tête sur la bûche
Et travailler comme à la ruche !
Qu’il est plaisant de se baigner
Dans ton pinceau si lumineux
Tu me signales des entrées
Et des parages dangereux
Il faut trancher, il faut trancher
Et non toujours compter les pieds !
Se contredire mais aimer
Et non toujours vouloir rimer !
Mon phare reste à Odessa
Ou je l’emporte avecque moi
C’est pareil car il est de taille
À m’éclairer sans le compas !
Citation tirée du livre "Souviens-toi de ton Odessa suivi d'autres poèmes" (Le Livre-Actualité, 2019)