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Citation de okka


p.71.
Mais les violences faites aux femmes sont loin d’être l’apanage unique de l’Inde. Les autres pays du monde ne sont pas en marge. En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son époux/conjoint/compagnon/ex. En 2007, l’association Osez le féminisme dénombre cent trente et un féminicides, c’est-à-dire les victimes familiales d’un crime conjugal destiné à punir une femme. Les « tiers victimes » sont également comptés dans ce chiffre (les enfants, les nouveaux compagnons...). En 2007, ces tiers sont au nombre de six. Si les hommes sont aussi victimes des violences conjugales puisqu’ils représentent tout de même 10% des décès, ce sont bien les femmes les premières visées.

Si le cycle de la violence conjugale est bien connu par les associations de soutien, ce sont les réactions de l’entourage qui sont finalement les plus surprenantes aux yeux des médias et de l’entourage de la victime. Bien souvent spectateur des violences, l’entourage des victimes a tendance à ne pas réaliser l’ampleur de la situation. Les témoignages et les plaintes ne sont pas pris au sérieux, la victime elle-même ayant beaucoup de difficultés à aborder les faits. Cette dernière, souvent culpabilisée et rabaissée par des violences morales précédant quasi systématiquement les violences physiques, aura tendance à accepter son sort ou à minimiser les conséquences auprès d’un entourage qui peine forcément à réaliser l’ampleur de la situation.
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