empêchait de reprendre le travail de colon que nous avions abandonné, de trouver un réel sens à notre présence sur cette maudite terre d’Algérie
l’enfer avait disparu, mais nous n’étions pas près d’oublier qu’il était là, sous nos pieds nus allant et venant en toute ignorance, et qu’il pouvait à n’importe quel moment rouvrir ses abîmes et disposer à sa guise de nos vies, sans que notre Dieu s’émeuve d’une quelconque manière – alors que nous n’avons jamais cessé de le louer depuis des siècles
comment croire, après cela ?