J’ai douze ans et quelques heures. Je viens d’enfoncer le poing dans la crème Chantilly d’un gâteau d’anniversaire. A présent, la voiture de ma mère s’éloigne, et je demeure sous le tilleul à tenter de comprendre ce qui n’est pas compréhensible. C’est un soir d’août, roussi de chaleur, qui donne envie de pleurer. p. 13