Les réactions sont épidermiques à chaque fois que les questions politiques sont abordées sous un angle sensible. Surtout ne pas parler du réel ! Le réel est grossier, il tache. Oui, parler du social impose d’aborder ce que les politiques publiques font aux corps, comment elles bouleversent les destins, rabotent les moments de joie dans les journées, comment elles répartissent les contraintes de façon inéquitable. C’est ce que martèlent les féministes depuis des décennies : « L’intime est politique ! ».