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Citation de paulotlet


Vraiment, c’était un drôle de mystère qu’ils avaient jamais pu tuer tous les miens pour voler le monde, et même pourquoi ils avaient voulu le prendre, puisque c’était pas un endroit qu’ils pouvaient supporter. Ils pouvaient même pas vivre là tout seuls mais devaient transporter ici et là des morceaux de la ville de Hobart avec eux. Chaque soir les muletiers montaient les tentes pour dormir dessous, malgré qu’on était en été maintenant et qu’il faisait chaud. Ils avaient des tables et des chaises pour s’asseoir, des tasses pour boire du cognac, et les muletiers allumaient de grands feux pour faire cuire dessus leur nourriture d’hommes blancs qui venait de boîtes de conserve, de la viande gluante et salée aussi répugnante que d’habitude. Les nôtres ne portaient jamais que des brandons, les étuis de nos morts chéris pour porter bonheur et des histoires à raconter. On pouvait trouver ou fabriquer tout le reste en chemin. Mais qui était le chef maintenant ? Pas moi, le seul Palawa, mais eux, qui savaient rien. Ils avaient des fusils et étaient nombreux, alors que moi j’étais seulement un serviteur. Et ils riaient quand je vivais comme on doit le faire, dormant près du feu, sous les étoiles que je connaissais et trouvant la bonne nourriture, les racines, le gibier, etc…
En vérité, ils sont devenus encore plus haineux maintenant qu’on était tout seuls dans le monde, loin des autres hommes.
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