Leurs yeux s’habituèrent à la pénombre et Milovan reprit son voyage dans le temps, sans se soucier des immondices qui jonchaient le sol. A sa droite, le mur du garage s’arrêtait net et donnait dans l’autre partie du sous-sol, qu’ils appelaient “la cave”, ses parents, sa soeur et lui. Milovan sanglotait maintenant. Secoué de hoquets, il désignait du doigt les fantômes des objets d’autrefois.