Dans un demi-sommeil, je visualise un chemin qui se sépare en deux : je suis à l'embranchement et je dois choisir une direction. Rester sur place est impossible, bien trop facile. Il faut avancer, prendre l'une des deux routes sachant qu'elles ne se rejoignent jamais et qu'aucun retour n'est possible. L'une conduit vers le détachement, autrement dit vers la liberté. L'autre n'est que la continuité du présent.