Je repense aussi aux matinées lumineuses ici, quand les premiers rayons du soleil caressent les feuilles et l’herbe humide, que les oiseaux gazouillent dans les arbres… Mais mon amour pour tout ça le dispute au bourdonnement strident de la terreur qui me ronge les entrailles, lent et constant, comme un rat affamé grignotant un mur. Il ne peut rien sortir de bon de ce que tu es en train de faire… C’est impossible ! Et cette erreur monumentale va te coûter la vie !… Fais demi-tour ! Le soleil matinal radieux, les gelées et les brouillards, le vent et la pluie — je mourrai en y pensant. Pendant qu’il me tuera, je penserai à ça. Je mourrai libre.