– De nos jours, la réserve, la distance, le refus de familiarité passent pour arrogance. Tant pis ! Aujourd’hui, on tutoie, on embrasse, on étreint, on congratule, on invite, on plaint, on demande pardon, on partage. Il faut participer, jouer collectif, être solidaire, panaché, voire mixé. Désolé, je ne tutoie pas, j’ai horreur du nombre, du collectif, de l’ensemble. Je ne trinque pas aux pique-niques de quartier, je ne signe pas de pétition et je m’intéresserai au sort de la planète quand les bobos et les bobosses en 4 × 4 Diesel laisseront au garage leurs monstres puants.