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3/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 02/06/1855
Mort(e) à : Paris , le 08/12/1937
Biographie :

FENAILLE, Maurice
Profession ou activité principale
Industriel
Autres activités : Historien, amateur d'art
Sujets d'étude : Gravure, tapisserie
22 mars 1919 : élu membre de l'Académie des beaux-arts, en remplacement de Jules Guiffrey
1925 : fondation du Bulletin de l'Académie des Beaux-Arts.
Chevalier de la Légion d'honneur (1909, 1921) ; président-fondateur de la Société pour l'étude de la gravure française (1911) ; vice-président de la Société des amis du Louvre (1912) et de la Société des amis de la Bibliothèque Doucet ; membre du Conseil des musées nationaux (1920), et de l'Union centrale des arts décoratifs ; membre de la Société des amis de la Bibliothèque nationale, de la Société de l'Histoire de l'Art français, de la Société des amis de Versailles et de la Société des amis du musée Carnavalet.
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Source : INHA
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Debucourt, agréé de l'Académie de Peinture en 1781, sur la présentation de ce bijou si habilement traduit par la Gazette des Beaux-Arts par M. Courtry, s'est contenté d'être un peintre qui savait observer, qui savait composer et qui savait peindre — ce qui est infiniment plus rare encore, — et, chez lui, l'académicien — phénomène vraiment extraordinaire, — n'a jamais songé à devenir académique ; c'est d'un homme intelligent et d'un habile homme qui tient à se survivre ; la postérité lui a donné raison.
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Les tentatives de réfection totale d’anciennes tentures, ou les copies de certains sujets dépendant de ces tentures, ne représentent aucune unité de plan, aucune idée suivie, dans l’ensemble de la fabrication postérieure à 1794 et, si le mot pouvait être pris au sérieux littérairement, il faudrait dire que c’est par foucades, dans les moments de ressaut de conscience esthétique, après de longs désarrois, qu’on en revient à la copie d’anciennes tentures, alors qu’on est las de se débattre dans le néant des années qui commencent, sous Louis XVI, la décadence de l’art décoratif spécial à la tapisserie, et qui n’ont pas fini, tout au contraire, avec le changement de siècle en 1900. A force de monter sur les métiers des modèles dénués de tout mérite textile, on s’aperçoit qu’on n’est pas dans la voie, et l’on se rejette vers les œuvres maîtresses des plus grands décorateurs d’autrefois. Ces élans de repentir se produisent par accès périodiques.
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Dans son beau volume sur la Collection des tapisserie de l'État suédois, le Dr John Rôttiger expose dans tous les détails l’origine et l’exécution de cette tenture exécutée à Paris, puis à Reauvais, dans les ateliers de Réhagle, qui signa les pièces 2 et 3, et terminée aux Gobelins par Dominique de La Croix, qui signa la quatrième pièce. Nicodème Tessin raconte dans une lettre à Daniel Cronstrom, alors agent de la Suède à Paris, qu’au cours d’une visite à Drottningholm, château royal des environs de Stockholm, avec le roi Charles XI, il lui persuada de faire exécuter en tapisserie les dix tableaux de Lemke exposés dans la grande galerie du château, et représentant la guerre du roi contre le Danemark. C’était en 1695.
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Les Portières des Dieux
composition de Claude Audran le Jeune
Les model es de cette tenture célèbre furent commandés par Mansart a Claude Audran le Jeune en 1699 , l'année de la réouverture des ateliers de tapisserie aux Gobelins.
Claude Audran, un des maîtres de Watteau, était chargé a la même époque de la décoration de la chambre du duc d'Orléans a Meudon, de travaux de peinture a la Ménagerie de Versailles et dans la chambre de la princesse de Conti, également a Versailles. Les Portières des Dieux, désignées d'abord Nouvelles portières des Rabesques ( ou à Arabesques) des Dieux.
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La seconde moitié du XVIIIe siècle a été marquée aux Gobelins par la fabrication de tapisseries pour meubles : paravents, écrans, canapés et fauteuils, qui ne paraissent sur les États de fabrication que dans l’année 1758. Avant cette date, les ateliers avaient déjà exécuté des meubles pour la Marquise de Pompadour et pour son frère, le Marquis de Marigny, François Boucher, Maurice Jacques et Louis Tessier sont les créateurs de ces meubles célèbres qui accompagnaient les tentures des Amours des Dieux et celles de François Boucher.
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A peine arrivé, Boucher se met au travail, et, dès le 10 juin (1728), le directeur signale son assiduité et celle de ses camarades. Les documents sont muets sur son séjour à Rome, et, sauf quelques eaux-fortes gravées plus tard d'après ses études faites à Rome, il nous a été impossible de retrouver des dessins ou tableaux que l'on puisse sûrement dater de son séjour en Italie.
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Le Brun exécuta, en 1659 et 1660, à Vaux-le-Vicomte, les dessins des portières des Renommées, de Mars, du Char de Triomphe, de la Licorne et du Lion, destinées à la Manufacture de tapisseries de Fouquet, à Maincy. Le dernier ne fut pas exécuté en tapisserie, mais fut utilisé plus tard pour une copie de la porte des Renommées.
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L'intention manifeste du prince est de créer sur des baes solides une industrie national, mais non seulement un atelier de grand luxe, défrayé de toutes dépenses par le souverain et entièrement à sa charge. Les lettres patentes du mois de janvier 1607 ne laissent aucun doute sur les conditions de ce premier établissement.
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Le succès des tapisseries de Boucher ne se ralentissant pas, Oudry commanda à son ami de nouveaux modèles. Une étroite collaboration liait les deux artistes; Boucher demandait à Oudry de dessiner les animaux de ses compositions, les chiens, les moutons, les chèvres, les chevaux du char d'Apollon ou de Neptune, les tigres de la Naissance de Bacchus. D'autre part, Oudry exécutait alors pour les Gobelins les modèles des Chasses de
Louis XV, et plusieurs groupes accessoires de charmantes femmes costumées à la manière de Watteau pourraient être signés de Boucher. Inspiré, dirigé par Oudry, dont le goût sobre et délicat se manifeste tout particulièrement dans ses dessins du musée du Louvre et de l'École des Beaux-Arts, Boucher évita l'exubérance, la redondance que la facilité de son pinceau n'aurait pas manqué de donner à ses compositions.
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Les Goncourt, Paul Mantz, M. André Michel, M. Pierre de Nolhac, ont publié sur le peintre François Boucher de magnifiques ouvrages, où l'on trouve sur sa vie et son oeuvre les renseignements les plus complets et les appréciations les plus sûres. Nous ne possédons d'ailleurs sur ce peintre, comme sur beaucoup de ses contemporains, que des indications assez incomplètes, et c'est surtout par ses œuvres qu'il nous est connu.
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