DISTIQUES ET QUATRAINS
Je porte sur ma lourde épaule
Ma destinée comme un oiseau.
Le ciel silence essentiel
Abîme au faîte des murs.
La cheminée dans sa cage de marbre
Regarde pousser la forêt du feu
Et l'oiseau s'endort au-dessus des arbres
En hochant sa tête bleue.
Poème feu — l'étoile en fut le nombre —
Toute la nuit tourne comme un fuseau
Où le ruisseau s'il s'écoute dans l'ombre
Entend goutter son aile de roseau.