Cette arrière-saison fut si douce que, le 2 octobre, au matin, plusieurs familles attardées dans leurs villas d’Étretat étaient descendues au bord de la mer. On eût dit, entre les falaises et les nuages de l’horizon, un lac de montagne assoupi au creux des roches qui l’emprisonnent, s’il n’y avait eu dans l’air ce quelque chose de léger, et dans le ciel ces couleurs pâles, tendres et indéfinies, qui donnent à certains jours de ce pays un charme si particulier.