Dire encore l’émerveillement face à un paysage, l’impression qu’en lui est résumé l’essentiel de l’existence. Le regard se porte, incessant, sur ce qui le compose : arbres, terre lourde, herbe soyeuse et sur l’horizon qui bleuit avec le ciel. Puis, soudain, le heurt brutal avec la réalité, le temps qui brise l’élan et brouille la vue, la blessure qui s’ouvre, le brouillard nappant ce tableau, s’enfonçant lentement dans les ténèbres, engloutissant celui qui s’était rallié au rêve, par inadvertance.
Que l’on songe à un paysage et aussitôt des images se bousculent, invisibles à l’œil mais tellement présentes….