Bref, les jardiniers vivent sur une planète de songes et de hasards, rongés par les certitudes, la lune et les étoiles, et l'on se met à penser à Rimbaud le long des routes, les soirs de mai où la douceur de l'air vous donne envie de vous repiquer là, pour être enfin salade ou chou, silencieux parmi les silencieux, en attendant le jour.