Tout cela n’était plus et pourtant cela avait été. L’inéluctable et cruelle marche en avant du temps. L’impossible retour en arrière. Ce temps qui écrase les êtres, qui les supprime, mais qui ne les efface jamais complètement des mémoires. Il faut vivre avec ses souvenirs, cette accumulation forcée, ce fatras d’images, d’odeurs et de bruits, comme un bagage trop lourd, jusqu’à l’épuisement, jusqu’à la fin.