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5/5 (sur 5 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Né entre l’Espagne et les Pyrénées-Orientales, Max Vanger vit actuellement en Provence. Après avoir exercé divers métiers, dont journaliste et reporter, en France et à l’étranger, il se consacre aujourd’hui entièrement à l’écriture. Papillon de Cendre est son premier thriller ésotérique.

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Des cendres voletaient encore dans le ciel quand l’inspectrice Doumia Blenko descendit de son véhicule et s’approcha du cordon de sécurité. D’un signe de la main, elle salua un groupe de pompiers qui se réchauffaient en buvant du café. La nuit s’attardait. Des gyrophares tournoyaient en silence, et la pression d’une lance à incendie entendue au loin témoignait de la récente présence des flammes. Près du portail, elle lut le nom de la villa sans le comprendre, Ucello di fuoco. Un policier de la ville discutait avec un attroupement de voisins. Il s’approcha dès qu’il la vit.
– Bonjour inspectrice, votre collègue est déjà à l’intérieur.
– Vers quelle heure s’est déclaré l’incendie ?
– Les pompiers ont été appelés vers 5 h, nous sommes arrivés juste après.
– C’est vous qui avez contacté la Krim ?
– Oui, quand le capitaine des pompiers nous a informés qu’une personne était décédée…
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Le cadavre prisonnier de cette épouvantable gangue métallique était si rachitique, qu’elle envisagea celui d’un enfant ou d’une personne âgée. Les doigts s’étaient amalgamés, ne formant plus qu’une pelote. La main gauche paraissait tenir quelque chose, elle enfila des gants pour l’ouvrir, mais renonça quand le pouce et l’index s’effritèrent. À quelques mètres, un jerrycan posait en coupable. L’inspectrice rejoignit le groupe, et interrogea son équipier du regard. De la main, il l’invita à écouter l’agent.
– Vous savez qui habite ici ?
– Oui, c’est une dame seule : Amélia Ferbail-Jones, une Américaine. Les voisins ne savent pas grand-chose d’elle, très peu lui ont déjà parlé. L’un d’eux m’a dit qu’elle était la propriétaire de la maison, revenue s’installer ici. Pour l’instant, c’est tout ce qu’on a.
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Elle suivit l’allée détrempée du parterre de fleurs. La lumière blafarde d’un projecteur éclairait les débris calcinés de sièges et de sofas. En contournant l’un d’eux, elle aperçut les deux bras du corps carbonisé. Figés dans une position paradoxale de relaxation, ils reposaient naturellement sur les accoudoirs. Le buste, englouti par la matière consumée du fauteuil, était soudé à la carcasse de métal. Son crâne, légèrement incliné, avait la peau collée au revêtement de l’armature. L’inspectrice pressa un mouchoir sur son nez. Le cadavre prisonnier de cette épouvantable gangue métallique était si rachitique, qu’elle envisagea celui d’un enfant ou d’une personne âgée.
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Le policier la regarda furtivement s’éloigner. C’était la première fois qu’il la rencontrait. Quand sa radio avait annoncé qu’une inspectrice de la Krim était en route, il avait de suite pensé à elle. La description faite par ses collègues correspondait, mais il avait quand même cherché la cicatrice à travers les boucles de ses cheveux. Pour être sûr. Elle affleurait derrière son oreille, rayait le cou, et disparaissait dans le col roulé. Doumia Blenko gravit la pente qui se perdait dans la pénombre sans allumer la lampe. La clarté de la lune suffisait pour distinguer l’allée bordée de plantes soignées.
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Au bout de quelques minutes, le corps de Nina se détendit. Ses yeux gris-bleu, épuisés, se posèrent sur la main qui lui arrangeait les cheveux, puis glissèrent vers les prunelles inquiètes.
– C’est fini ma chérie, c’est fini. C’est moi… tout va bien… calme-toi.
Le jeune homme, penché sur elle, regardait le visage apeuré retrouver les traits qu’il aimait. Il ne lui demanda pas en quoi consistait son cauchemar. C’était souvent le même.
– Je suis désolée… dit-elle, en s’asseyant sur le rebord du lit.
– Tu es désolée de quoi ? Tu n’y es pour rien.
– Je suis folle…
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Elle n’était jamais montée si haut dans le quartier de Hradčany. À l’époque la plus florissante de Prague, les familles bourgeoises et aristocratiques du pays y possédaient un pied-à-terre, s’ils n’y avaient pas établi leurs résidences principales. Le faste de ces demeures permettait d’exposer de manière ostentatoire l’orgueil de leur réussite. En croisant les colossaux portails sculptés, surplombés de caméras, elle se dit que la pratique devait se perpétuer.
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- J'envie ta façon de voir les choses! Tu as un conseil pour m' aider à trouver ma route ?
-Mmm.. en voici deux: écoute les conseils, mais fais ce qui te semble juste, et accueille de façon égale ce que la vie met sur ton chemin...car derrière un cadeau peut se cacher une épreuve, et derrière chaque épreuve peut se trouver un cadeau.
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Un policier en uniforme fut le premier à la voir et à lui tendre la main.
– Friedrich Mazov, police municipale.
– Henrik Stolme, capitaine des pompiers.
– Blenko, police criminelle.
Sa main disparut complètement dans celle de son équipier, Sashà. Son ancien formateur conclut les politesses en la saluant chaleureusement.
– Désolé de t’avoir fait appeler si tôt Doumia, mais ça m’a paru nécessaire.
– Aucun problème, Ed.
– Je te laisse te rencarder auprès de Mazov, et Sashà te montrera ce qui m’a décidé à vous contacter.
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...Tu vois, tu dis toujours qu´il n´y a pas de justice...
[...]
-....Ouais d´accord, mais bon il faut la comprendre la pauvre fille, elle en a tellement vu de la connerie humaine qu´elle est obligée de se promener avec un pansement sur les yeux, et du coup elle rate des trucs...
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- Eh ben... bla bla.. dans ces moments-là je comprends les... les... euh ceux que vous leur courez toujours après là.. les psy...
- Psychiatres ?
- Mais non, y z'ont un nom qu'on mange là... ah... les psys aux pâtes...
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