La salle sentait la cire fraîche et le bois des décors ; le velours des sièges ayant capturé autant de fragrances qu'ils avaient accueilli de visiteurs, les projecteurs en chauffaient les émanations, les amplifiant, jusqu'à y révéler les touches les plus subtiles : bouquet de poudre à maquillage, lotions des costumes, et tout ce que l'arrière-scène pouvait dégager comme odeurs quasi imperceptibles. Alchimie capiteuse des parfums de théâtres qui conditionnait déjà le public impatient de voir le rideau se lever.