Elle redoutait chaque soir l’instant de vérité, celui où il devient difficile de fuir, de se mentir, lorsque l’oreille repose sur l’oreiller, qu’il n’y a plus un bruit sinon le lancinant battement de son propre cœur, que les pensées continuent, elles, de tressauter sans aucune velléité de s’estomper…