Aucune plante n'avait survécu, il ne restait que des mers d'herbes fuligineuses qui se désagrégeaient dès qu'on les effleurait, des forêts de troncs tordus enroulés sur eux-mêmes dans un spasme d'agonie, plus aucune feuille, plus aucun chant d'oiseau, rien que le silence, parfois un vent glacial, et au loin, par intermittence, le grondement du tonnerre.