Ce temps-là est terminé, comprit-il aussitôt. L’humanité au sommet de la chaîne alimentaire est révolue, nous en avons abusé, nous nous sommes comportés comme si tout nous était dû, sans respect, en détruisant, et en polluant, en vidant les réserves, comme les parasites que nous étions devenus. Maintenant la Tempête a redonné une impulsion à l’écosystème de la planète, pour qu’il puisse rivaliser avec nous, voire nous dépasser. La végétation pousse plus vite, les animaux mutent à la vitesse de la lumière pour s’adapter, et nous, nous ne sommes plus que des éléments parmi tant d’autres de ce nouveau territoire. A nous de nous adapter, de nous faire une petite place, ou de disparaître.